Pour mieux appréhender la problématique de la sécheresse, le département de l’Agriculture a fait appel à MENAdrought, un projet de recherche appliquée et de soutien technique dont l’objectif est d’aider les pays demandeurs à renforcer leur autonomie dans la gestion des impacts de la sécheresse sur la sécurité de l’eau et de l’alimentation afin de limiter les pertes sociales et économiques.
C’est ce qu’indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mercredi 1er novembre, précisant que la production de données par le biais de systèmes d’alerte précoce a constitué la première étape de l’étude. «Avec le département de stratégies et de statistiques l’IWMI (Institut international de gestion de l’eau), les équipes ont mis en œuvre les approches de gestion des risques de la sécheresse notamment sur le cycle de l’eau, ainsi que les systèmes fiables pour effectuer un suivi», souline Les Inspirations Eco dans son édition du 1 er novembre.
Toutefois, les parties prenantes marocaines ont identifié une série de besoins pour améliorer la surveillance et la gestion de la sécheresse en relation avec les cadres législatifs. Il s’agit principalement d’étendre les efforts de MENAdrought à ce jour dans les composantes techniques et de planification de la sécheresse du projet.
Les possibilités de recherche se concentrent sur les outils de cartographie des types de cultures et de prévision de la sécheresse spécifiques au secteur. Ces outils concernent en particulier la production agricole et le ruissellement pluvial. Comme recommandations, le projet préconise la collaboration avec des organisations internationales pour mener un travail conjoint sur l’eau et la sécurité alimentaire. Il s’avère également primordial de développer des systèmes opérationnels de surveillance et de prévision de l’eau et de la sécurité alimentaire et mettre en œuvre des systèmes interactifs d’aide à la décision et des tableaux de bord pour les acteurs financiers.
Pendant les années sèches, la disponibilité de l’eau peut tomber au-dessous du seuil absolu de rareté de l’eau des Nations Unies, qui est de 500 m3 par an et par habitant, et les apports aux réservoirs peuvent être inférieurs à 30 % d’une année moyenne.