Un agriculteur de Driouch cultive des arganiers, loin de leur terre endémique, le Souss

Mohamed Mabrouk vient de révéler la découverte, en 2019, de six arganiers dans la région de Driouch.

Mohamed Mabrouk vient de révéler la découverte, en 2019, de six arganiers dans la région de Driouch. . Mohammed Chellay / Le360

Le 27/02/2022 à 16h42

VidéoEn 2019, un agriculteur de Driouch, province située au nord-est du Maroc, a découvert six arganiers. Une trouvaille plutôt réjouissante pour cet arboriculteur, qui tend aujourd’hui à en cultiver pour étendre la plantation de cet arbre dans cette région du Royaume. Reportage.

Responsable d’une coopérative de production d’huiles essentielles médicinales et aromatiques dans la province de Driouch, dans le nord-est du Maroc, Mohamed Mabrouk, est également un agriculteur qui vient d’annoncer une nouvelle pas comme les autres. La découverte de six arganiers dans la région. Pourtant, l’arganier est connu pour être endémique principalement du sud du Maroc, notamment du Souss.

«Nous avons découvert les premiers arganiers en 2019, dans la province de Driouch. Nous avions dénombré un total de 6 arbres, âgés chacun de plus de cinquante ans, affichant des productions distinctives abondantes et un rendement considérable», déclare Mohamed Mabrouk, interrogé par Le360.

L’arganier est un arbre à usages multiples. Chaque partie peut constituer une source de revenus ou de nourriture pour l’usager, et c’est pour cette raison que ce cultivateur a décidé d’étendre la plantation de ce type d’arbres, toujours rares dans cette région du Maroc.

«Nous avons procédé à la plantation d’une vingtaine d’arganiers au niveau de la région. C’est une expérience menée en coordination avec Mohamed Rochdi, gouverneur de la province de Driouch. Jusqu’à maintenant ces arbres poussent plutôt bien. Dans une année ou deux, nous commencerons à récolter les graines d’argan», rapporte-t-il.

«Actuellement, un autre procédé lié à la production du safran pur est en cours. Les premiers essais effectués remontent à deux ans, et les analyses menées sur le safran extrait sont très encourageantes, indiquant le succès de cette opération», conclut-t-il.

Par Mohammed Chellay
Le 27/02/2022 à 16h42