Le transport ferroviaire maintient sa progression au Maroc. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a dévoilé ses indicateurs de performances du premier trimestre. Le chiffre d’affaires global s’est élevé à près de 903 millions de dirhams, en hausse de 6% par rapport à la même période en 2022.
Cette progression, indique l’hebdomadaire La Vie Eco, s’explique par la performance soutenue de l’activité voyageurs avec 12,4 millions de passagers transportés (+28% par rapport au premier trimestre 2022) et un chiffre d’affaires de 514 millions de dirhams (+21%).
Un record a par ailleurs été enregistré pour le trafic Al Boraq qui dépasse pour la première fois un million de passagers transportés pour le premier trimestre (+49%), souligne l’ONCF. Rappelons que l’Office a alloué un budget d’étude pour la prochaine étape du projet d’extension de la ligne de Kénitra à Agadir en passant par Marrakech. Pour cette extension, 120 millions de dirhams sont prévus pour l’étude préliminaire de la construction de la ligne Marrakech – Agadir.
Cette performance est également due au positionnement du transport ferroviaire comme «mode privilégié auprès des opérateurs économiques», avec 2,1 millions de tonnes de marchandises transportées (+3%) et un chiffre d’affaires de 147,9 millions de dirhams (+12%), fait savoir l’Office.
S’agissant du résultat net déficitaire, il a enregistré une baisse de 282 millions de dirhams, sous le poids des charges de capital des infrastructures en lien avec le programme d’investissement ambitieux de l’ONCF, et ce malgré la dynamique commerciale et les efforts pour la maîtrise des OPEX (dépenses d’exploitation), fait savoir la même source.
L’endettement a porté, quant à lui, sur un montant de 44,7 millions de dirhams, en légère diminution (-1%), tandis que le CAPEX (dépenses d’investissement) était de 283 millions de dirhams.
Concernant le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA), il s’est chiffré à 260 millions de dirhams, «un niveau reflétant l’excellente performance de l’ONCF en tant qu’opérateur ferroviaire», conclut-on.