Le transport aérien est un élément clef pour le développement du tourisme. L’Office national marocain du tourisme (ONMT) en est conscient et entend faire de 2023 l’année de la relance. Son objectif pour l’année à venir s’élève ainsi à 8,2 millions de sièges en faveur de la destination Maroc, nous apprend le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du vendredi 30 décembre.
L’ONMT entend pour cela capitaliser sur la contractualisation avec ses partenaires qui a, cette année, permis un taux de reprise de 92%, avec le ciblage de 3,9 millions de clients potentiels en plus.
Globalement, le trafic aérien retrouve son niveau d’avant-pandémie en se rapprochant des performances de 2019, année où les aéroports du Royaume ont accueilli plus de 25 millions de passagers.
Au cours des onze premiers mois de 2022, le trafic aérien cumulé a enregistré l’arrivée de plus de 18,4 millions de passagers pour l’ensemble des aéroports marocains, soit un taux de récupération de 80% par rapport à la même période de 2019 (23 millions). «À noter que pour atteindre les 25 millions de passagers de l’année de référence (2019), les aéroports nationaux devraient accueillir l’équivalent de 6,5 millions de passagers à fin 2022 au mois de décembre», lit-on.
La hausse prévue du trafic et des sièges de l'ONMT suppose une modernisation et une augmentation des capacités des aéroports du Royaume. Sur ce registre, 50 millions de dirhams ont été mobilisés en vue de l’augmentation de la capacité d’accueil des aéroports de Marrakech, Tanger et Agadir, selon le ministre du Transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil.
Ces opérations, chapeautées par l’ONDA (Office national des aéroports), nécessiteront un délai d’exécution des travaux de 15 mois et permettront une augmentation de 25 à 50% de la capacité d’accueil de ces aéroports. De ce fait, la capacité d’accueil de Tanger Ibn Battouta passera à 3,2 millions de voyageurs, celui d’Agadir à 4,4 millions, et celui de Marrakech à 11,5 millions.
D’autres projets portant sur la réalisation de nouveaux terminaux - comme celui de l’aéroport de Rabat-Salé dont la capacité sera portée à 4 millions de passagers - sont programmés, avec une enveloppe de plus de 4 milliards de dirhams et une durée de réalisation de 3 à 5 ans.