A l’ouverture de cette rencontre, résultat d'une étroite collaboration entre la faculté des sciences juridiques de Rabat-Souissi et le ministère de l'Economie et des finances, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du développement durable, a développé les axes qui ont conduit à cette mutation en cours, indiquant que le Maroc avait besoin de cette transition qu’il fallait réussir.
Azzedine Ghofrane, doyen de la Faculté de droit de Rabat-Souissi a évoqué devant un amphithéâtre rempli d’étudiants l’importance de ce séminaire qui doit «renforcer l’apprentissage et les connaissances des étudiants sur un sujet que le contexte mondial impose».
Sous le thème de l'«Economie verte: emplois et compétences», d’éminents intervenants sont intervenus à ce colloque, comme l’Italien Riccardo Puliti, vice-président de la Banque mondiale chargé des infrastructures, l’Indienne Mamta Murthi, vice-présidente de la Banque mondiale en charge du développement humain, et de la Marocaine Nadia Zeddou, experte dans les thématiques liés à la transition énergétique.
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Riccardo Puliti a estimé que la transition énergétique était inévitable. Avec les changements climatiques et la crise des hydrocarbures, cette transition «se fera, mais doucement». Il a appelé les Etats à introduire des «réformes pour rendre une énergie transitoire compétitive et juriste». Il faut aussi, a-t-il déclaré, que «cette transition verte se fasse avec la contribution de toutes les composantes de la société, afin que personne ne reste en marge de ce processus».
Riccardo Puliti a salué les efforts du Maroc dans la mise en application de la transition énergétique, suivant les dernières orientations du roi Mohammed VI.
Nadia Zeddou, experte sur les questions liées à la transition énergétique, a, elle, souligné que les énergies renouvelables ne «constituaient qu’une partie de la mutation énergétique». Il faut «doper cette stratégie en incluant les aspects de la transversalité», a-t-elle expliqué.