Un flou total pour les professionnels du tourisme. Alors qu'on augmente les sièges et les avions pour remplir les hôtels de Marrakech, la décision d'instaurer un couvre feu de 20 heures à 6 heures du matin au cours du jour de l'An annule tous ces efforts.
Dans son édition du jeudi 17 décembre, L’Économiste parle d'une interdiction pure et dure de toutes festivités lors de la Saint-Sylvestre, qui impliquera donc une fermeture des restaurants dès 20 heures et la fermeture des boîtes de nuit. Le quotidien s'interroge ainsi sur une possible généralisation du couvre-feu à l'ensemble du territoire national.
En attendant, L'Économiste estime que cette restriction impactera fortement les hôteliers et restaurateurs de Marrakech qui avaient, pour leur majorité, tous rouvert leurs portes pour les fêtes de fin d’année, encouragés par la reprise des vols internationaux et nationaux. Il indique que les touristes ayant réservé leur séjour à Marrakech tablaient sur une liberté de circulation et sur les soirées festives du Nouvel An.
Aujourd'hui, le quotidien anticipe une vague d'annulation. L'auteur de l'article relativise, cependant, la situation, affirmant que la mesure devrait permettre d'éviter une flambée de contaminations, comme ce fut le cas pour Aïd Al-Adha. Aujourd'hui, une donne reste à savoir: les services de restauration des établissements hôteliers sont-ils concernés par cette interdiction?
Selon L'Économiste, certains établissements vont réquisitionner leur personnel jusqu'à 6 heures du matin au cours de la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2021.
Le journal pense que cette mesure fera les affaires de l'immobilier locatif, qu'il soit formel et informel, évoquant par là de gros mouvements du côté des villas, et de l'organisation de soirées privées.