La destination Maroc enchaîne les records et, peu avant le lancement de la saison estivale marquant l’afflux de touristes, la conjoncture confirme l’embellie de l’activité touristique dans le pays, atteste La Vie Éco.
En effet, le flux des arrivées s’est accru de 17% au cours du mois d’avril 2024, comparativement au mois d’avril 2023, et a atteint 1,3 million d’arrivées.
Selon une récente note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), il s’agit là d’un niveau record pour un mois d’avril.
Au terme des quatre premiers mois de 2024, le nombre des arrivées au Maroc a atteint un chiffre record pour cette période de l’année, avec près de 4,6 millions d’arrivées, en hausse de 567.000 arrivées comparativement à fin avril 2023.
Globalement, au terme du premier trimestre (T1) de 2024, les principaux indicateurs de la branche d’activité du tourisme (arrivées et nuitées) ont poursuivi leur trend haussier, explique l’hebdomadaire.
Ainsi, le flux des arrivées de la destination Maroc a augmenté de 12,8%, soit près de 3,3 millions d’arrivées cumulées en avril 2024.
Cette performance résulte de l’augmentation de 15,4% des arrivées des touristes étrangers, et de 9,8% de celles des Marocains résidant à l’étranger (MRE), indique La Vie Éco.
Par ailleurs, dans sa note, la DEPF indique que plus de 5,5 millions de nuitées ont été réalisées dans des établissements d’hébergement classés, à fin mars 2024, en hausse de 2,9% sur une année, «recouvrant une consolidation des nuitées des non-résidents (+9%), atténuée par le repli des nuitées des résidents (-12%)», écrit le magazine.
Selon la DEPF, les recettes touristiques se sont portées à 23,7 milliards de dirhams, en baisse de 5,1% à fin mars 2024, comparativement à fin mars 2023. «Ces recettes restent toutefois supérieures de 44% par rapport à celles du premier trimestre de 2019», note La Vie Éco.
Ainsi, l’activité touristique a quasiment retrouvé, à fin 2023, son niveau d’avant crise (avec 2019 pour année de référence) avec un taux de récupération de sa valeur ajoutée d’en moyenne 98,3%, alors que celui-ci se portait à 80,5% un an plus tôt.
Comparativement à fin 2022, la valeur ajoutée de cette branche d’activité tertiaire et de l’ensemble de sa chaîne de valeur «s’est raffermie d’en moyenne 25,8%, suite à une amélioration de 6,9% au T4, de 11,2% au T3, de 31,2% au T2 et de 53,9% au T1-2023», atteste le magazine.