Tourisme: la recette de la CNT pour relancer le secteur

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Revue de presseKiosque360. L’activité touristique nationale reprend doucement du poil de la bête. Des mesures ont été mises en place pour accompagner les opérateurs dans leur relance. D’autres sont à venir. Cet article est une revue de presse tirée du journal Les Inscriptions ECO.

Le 28/04/2022 à 23h35

En dépit du contexte difficile, l'optimisme reste de mise pour le secteur touristique national. Dans son édition du 29 avril, Les Inspirations ECO qui cite Hamid Bentahar, président de la Confédération nationale du tourisme (CNT) et président-directeur général d’Accor Gestion Maroc, assure que les professionnels veulent tout d'abord apprécier le fait que le pays soit en train de se sortir des affres de la crise. «Après plus de 22 mois de difficultés, les professionnels ont vraiment besoin d’énergie positive et surtout de se projeter dans l’avenir avec l’ouverture des frontières et l'exploration de toutes les opportunités pour remettre le secteur sur les rails de la croissance», souligne Bentahar. Il est donc trop tôt, selon lui, de pouvoir évaluer les répercussions de la guerre en Ukraine même s'il est certain qu'il y aura certainement un impact.

En attendant, l’activité touristique nationale tente, bien que timidement, de rependre progressivement sa croissance en main. Cela se traduit par la reprise d'activité des agences de voyages, les transporteurs, et les guides touristiques, les hôteliers, ou encore les restaurateurs. Ce qui est d'autant plus réconfortant c'est «l’accueil réservé au Maroc dans les différentes manifestations touristiques mondiales.

Le quotidien, qui reprend les propos de Bentahar, estime «qu'il faut continuer à améliorer les différents dispositifs mis en place en faveur du secteur durant les deux dernières années pour assurer une reconnexion avec leur clients internationaux et joindre tous les efforts à ceux fournis par l’Office national du tourisme».

Le journal pense toutefois, que «la machine peut aller plus vite» et recommande «d’harmoniser les conditions d’accès au territoire national». L'obligation de présenter un test PCR pour des touristes qui sont vaccinés est une véritable contrainte qui ralentit le rythme de la reprise. Pour que le Maroc récupère ses parts naturelles du business et de la demande touristique, il doit principalement lever cette contrainte majeure. Il faut, parallèlement, «améliorer collectivement les dispositifs de soutien aux métiers touristiques, protéger les emplois et les entreprises». D'où le travail conjoint avec le ministère de tutelle qui permettrait de compléter la batterie de mesures existante, garder cette ambition de solidarité et ne laisser aucun acteur à la marge de la machine de relance.

Par Rachid Al Arbi
Le 28/04/2022 à 23h35