L’Economiste, qui revient sur ce sujet dans sa livraison du 29 sepyembre, rappelle que trois zones d’activités économiques avaient été lancées en mars dernier pour héberger les unités manufacturières clandestines avec un total de 300 locaux pour un budget total de 300 millions de dirhams.
Le quotidien indique que les locaux sont répartis sur 3 sites, Tanja Balia, Bahraouien et Aouama. Notons que les travaux de réalisation de ces 3 zones sont bien avancés. Selon L’Economiste, les travaux de finition auraient déjà démarré au niveau de deux sites (Tanja Balia et Aouama). On apprend aussi qu’il est prévu que les premiers locaux soient livrés avant la fin de l’année.
Le journal indique que pour mener à terme ce projet, une opération de recensement a été menée au sein de la ville de Tanger, et que 340 unités informelles ont été identifées. Il faut noter que sur ordre royal, un budget d’environ 1 milliard de dirhams avait été débloqué d’urgence au niveau national et que Tanger avait bénéficié de la grosse part, soit 300 millions. Soulignons que ce montant servira au financement de la construction de ces locaux avec un loyer symbolique. Ces locaux seront mis à la disposition des sociétés pour les aider à se restructurer et à sortir de l’informel.
L’Economiste indique que cela constitue l’une des préconisations de la CGEM. En effet, le patronat avait demandé la création de zones d’activités dédiées aux unités informelles éparpillées dans plusieurs villes marocaines, en plus de Tanger.
Le journal rappelle que la catastrophe du 8 février 2021, dans laquelle une trentaine d’ouvrières et d’ouvriers d’usine de textile informelle, reste gravée dans la mémoire et a servi d’accélérateur pour la mise sur les rails de ce projet de zones industrielles. Soulignons que ces zones viennent compléter la ZAE lancée en juillet 2020 à Fnideq et dont le but était de créer des débouchés pour les habitants de cette ville du nord, suite à la fermeture de Bab Sebta et de l’arrêt des activités de contrebande.