Tanger: Al Boraq renforce l’attractivité de la région

Al Boraq, à quai. 

Al Boraq, à quai.  . MAP

Revue de presseKiosque360. Depuis son lancement, il y a quatre ans, Al Boraq a réussi à renforcer l'attractivité des territoires desservis. Cet article est une revue de presse de L’Economiste.

Le 17/11/2022 à 21h42

L’Economiste revient, dans sa livraison du week-end, sur le quatrième anniversaire d’Al Boraq (LGV-Ligne à Grande Vitesse). Le quotidien indique ainsi que ce mode de transport révolutionnaire a permis de réduire les distances et placer Casablanca à 2h10 minutes de Tanger. La même source assure que le succès commercial de la LGV ne fait aucun doute.

Force est de noter qu’en dépit de la crise sanitaire, Al Boraq a néanmoins poursuivi ses activités avec plus de 10 millions de voyageurs depuis son lancement, dont 3 millions rien qu’en 2019. L’Economiste assure aussi que l’effet «Al Boraq» est très palpable, notamment auprès des industriels, hommes d’affaires et autres opérateurs économiques dans la mesure où la réduction du trajet entre Casablanca et Tanger a boosté l’attractivité des deux pôles économiques du royaume.

«Ces derniers peuvent voyager confortablement, plus rapidement mais aussi plus sûrement sur l’axe Casablanca-Tanger dans la journée. Prendre Al Boraq pour une réunion à Casablanca dans la matinée et revenir à l’heure du déjeuner à Tanger est une possibilité qui permet de démultiplier les opportunités économistes», soutient le journal, ajoutant qu’il est vrai que les investissements consentis pour la construction de la première ligne à grande vitesse et la modernisation du réseau ont été importants avec près de 23 milliards de DH.

Il va sans dire que la LGV a boosté l’attrait des territoires, renforçant ainsi les liens territoriaux et favorisant la création de nouveaux pôles d’attraction autour des gares. L’Economiste fait aussi observer que la LGV permet de doter les villes d’espaces de référence pour leur développement, comme Tanger avec sa nouvelle gare TGV.

La même source ajoute aussi que la grande vitesse prépare l’avenir vers une mobilité durable et combinée, en conciliant environnement et progrès économique. Force est de noter qu’une extension vers le sud du royaume est en cours d’étude, avec l’objectif de relier Casablanca à Agadir en passant par Marrakech. L’Economiste révèle que ce projet nécessitera un investissement de plus de 75 milliards de DH. 

Par Ismail Benbaba
Le 17/11/2022 à 21h42