Devant les conseillers de la seconde Chambre du Parlement, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a affirmé mardi 16 avril 2024 que le département qu’il dirige «accompagne aujourd’hui 441 projets d’investissement, avec un volume d’investissement estimé à environ 4,5 milliards de dirhams».
Le ministre a précisé, dans ses propos relayés par L’Économiste de ce jeudi 18 avril, que 311 projets sont autorisés, 143 étant en cours de montage financier et 66 actuellement en cours de réalisation.
Mohamed Sadiki a aussi indiqué que sur les 441 projets, 123, qui revêtaient un «caractère social» au bénéfice de jeunes entrepreneurs, dont 10 coopératives dont l’activité est celle de pêche traditionnelle, d’où toute l’importance de cette branche d’activité.
En tout, 311 projets sont actuellement autorisés, 143 à l’étude pour leur montage financier et 66 en cours de réalisation.
Pour Mohamed Sadiki, indique le quotidien, «il est impératif de renforcer la compétitivité de l’activité, en étendant les mesures fiscales et les taxes incitatives, représentées par la réduction des droits de douane à 2,5% et l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée sur certains produits importés, tels que les intrants pour les aliments, les larves de poisson et les jeunes coquillages».
Le ministère de l’Agriculture et de la Pêche travaille actuellement avec l’ensemble de ses partenaires afin de créer un climat propice au développement, à la consolidation et à la garantie de la durabilité de ce secteur.
Pour ce faire, l’adoption d’une vision globale est mise en œuvre et se manifeste par la modernisation d’un arsenal juridique relatif à l’élevage de l’aquaculture marine et à la création d’une Agence nationale de développement de l’aquaculture.
Cette vision inclut aussi l’aménagement du domaine maritime et continental, afin que des espaces appropriés puissent abriter l’activité aquacole.
Ainsi, les huit plans d’aménagement pour l’aquaculture marine mis en oeuvre couvrent 65% du littoral national. Autre mission dont s’acquitte ce département: continuer à assurer la réalisation d’aménagements dans d’autres zones.
«À cela, s’ajoutent l’appui et l’encadrement pour attirer des investissements dans cette branche d’activité, à travers l’accompagnement des projets qui correspondent aux potentialités territoriales. De même, il est question de fournir des compétences professionnelles via des programmes de formation, de stages et de transfert de connaissances. C’est le même cas pour la mise en place d’incitations d’encouragement aux investissements», indique L’Économiste.