Il sera le plus grand stade au monde et, à ce titre, le miroir d’un Maroc moderne qui avance. Il s’agit du stade Hassan II de Casablanca, appelé à être la fierté du Royaume. Au point que l’hebdomadaire français Le Point lui consacre une chronique élogieuse, signée Benoît Delmas.
Ce projet titanesque, conçu par le cabinet britannique Populous, promet une capacité impressionnante de 115.000 places et sera un lieu de compétition sportive, mais aussi un symbole de la puissance et de l’influence du Maroc sur la scène internationale. Il sera «spécialement construit pour la Coupe du monde avec l’ambition manifeste d’accueillir la finale ou la cérémonie d’ouverture», lit-on.
Pour cela, le design du stade, inspiré des rassemblements sociaux traditionnels marocains, les «moussems», se démarque par une structure unique recouverte d’une grande tente, symbolisant à la fois l’héritage culturel et les ambitions futures du Royaume.
Mais au-delà de l’aspect sportif, le stade Hassan II est perçu comme un outil de soft power, destiné à renforcer l’image du Maroc comme un hub stratégique entre l’Occident et l’Afrique. L’infrastructure en vue «n’est pas seulement un stade, mais un outil de pouvoir, d’influence et de rayonnement».
Ce stade, dont la livraison est prévue en 2029, est appelé à devenir un phare moderne pour capter l’attention des téléspectateurs et projeter le rayonnement du Maroc à travers le monde, lit-on encore. «La grandeur aujourd’hui n’est plus de guider les bateaux, mais d’aimanter les téléspectateurs et de projeter son soft power».
Ce projet monumental est bien plus qu’une infrastructure sportive: «c’est une déclaration d’intention, une démonstration de la capacité du Maroc à faire briller son savoir-faire sur la scène mondiale», écrit Le Point.