La Commission des secteurs productifs à la Chambre des conseillers a consacré sa réunion du mardi 26 avril à la situation des stocks des denrées alimentaires, ainsi qu’à la hausse des prix des services et produits de base et son impact sur les agriculteurs et les éleveurs de bétail. Autour de la table, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a tenu un discours rassurant, appuyant notamment que, malgré la crise, le Maroc est parmi les rares pays dont les marchés n’ont accusé aucune baisse de la disponibilité des produits de consommation, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 28 avril.
A cette occasion, le ministre de tutelle a rappelé que plusieurs facteurs avaient contribué à la hausse des prix des produits de base sur les marchés internationaux, notamment l’augmentation des prix du gaz naturel à cause de la crise en Ukraine, la reprise de l’économie mondiale suite au recul de la pandémie de Covid-19 et la spéculation des intermédiaires internationaux qui provoque des hausses des prix des marchandises allant jusqu’à 30 %, souligne le journal. Quant à la hausse des prix de certains produits agricoles cultivés au Maroc tels que la tomate, Mohamed Sadiki l’a attribuée à leur rachat sur le marché local pour l’exportation, en raison de la forte demande de la part des marchés européens.
Dans son intervention, le ministre de tutelle a également rappelé que la sécurité alimentaire était tributaire de la souveraineté alimentaire, garantissant un stock national stratégique. Il assure également que, ajoute le quotidien, le gouvernement œuvre pour une approche adéquate tout en jetant les bases juridiques, organisationnelles et logistiques nécessaires, en partenariat avec les professionnels du secteur privé.