«Le Royaume continue de jouir d’une image internationale, dans l'ensemble, positive»: c’est la principale conclusion de l’édition 2021 de l'étude sur la réputation du Maroc dans le monde, réalisée chaque année depuis 2015 par l’IRES et The RepTrak Company, leader mondial dans le domaine du nation branding.
Cette étude, dont les premiers résultats ont été présentés par Mohamed Tawfik Mouline, directeur général de l’IRES, au cours d’une visioconférence organisée au cours de la semaine écoulée à Rabat, a porté sur l’analyse de la réputation du Royaume dans les pays du G7 plus la Russie, et dans 17 pays développés et/ou émergents. Il en ressort que le Maroc est classé dans le top 30 des nations ayant la meilleure réputation auprès des pays du G7 plus la Russie.
L'enquête a ainsi concerné un échantillon de 25 pays contre 18 pays en 2015. Les pays du G7 plus la Russie représentent des marchés porteurs pour l'offre exportable du Maroc et des marchés émetteurs potentiels de flux touristiques et d'investissements directs à destination du Royaume, tandis que les 17 pays développés et/ou émergents, relevant des régions du monde, qui constituent une priorité de la stratégie de positionnement international du Maroc. Il s'agit de l'Australie, de l'Espagne, des Pays-Bas, de la Suède, de la Belgique, de la Corée du Sud, de la Chine, de l'Inde, du Brésil, du Chili, du Mexique, de la Turquie, de l'Afrique du Sud, du Nigeria, du Kenya et, enfin de l'Egypte et d'Israël, derniers pays à avoir intégré l'échantillon en 2019.
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«L’utilité d’une telle étude réside dans le fait qu’elle permet de comparer l'évolution de la réputation du Maroc dans les pays du G-7 plus la Russie par rapport à 72 pays, d’un point de vue global et par attribut, ce qui offre un gisement d’informations, à même d’enrichir la compréhension des dimensions clés du positionnement international du Maroc», a indiqué Tawfik Mouline dans son mot d’introduction.
«L'édition 2021 de l'étude a comme particularité l'administration de l’enquête entre les mois de janvier et mars 2021, dans un contexte géopolitique bousculé, mettant tous les pays, développés, émergents ou en développement, sur un pied d'égalité dans la confrontation de la pandémie de Covid-19», a-t-il aussi indiqué.
L'appréciation de la réputation du Maroc est basée sur dix-sept attributs, regroupés en trois dimensions, à savoir la qualité de vie, le niveau de développement et la qualité des institutions. «Ces trois dimensions constituent, en fait, le socle de la compétitivité et de l'attractivité d'un pays», a souligné le DG de l’IRES.
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D’après le patron de l’IRES, les sept éditions de l’étude sur la réputation du Maroc dans le monde ont conforté le fait que le Royaume jouit d’une image internationale, dans l'ensemble, positive, qui reflète les progrès accomplis quant à l’édification graduelle de son statut de puissance attractive. Elles ont également montré la nécessité pour le Royaume de disposer d'urgence d’une «marque Maroc» pérenne et forte.
En outre, le Maroc devrait adopter une démarche active de communication, basée sur des messages forts, adaptés aux pays cibles, en mettant en relief les avancées enregistrées dans les différents domaines. «Ceci permettrait au Maroc d’entretenir la confiance de ses partenaires et d'améliorer, par ricochet, considérablement sa réputation externe», a souligné Mouline.
Cette visioconférence a connu la participation d'un panel de personnalités comprenant des représentants du secteur public, dont la ministre déléguée chargée des MRE, Nezha El Ouafi, mais aussi des représentants du secteur privé et diplomates accrédités au Maroc auprès d'ambassades étrangères, ainsi que des experts des questions liées au nation branding.