L'activité économique et financière du Maroc laisse apparaître des signes de reprise graduelle, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication de ce vendredi. Le quotidien, qui revient sur une récente publication de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), explique qu’après l’assouplissement des mesures de confinement, certains secteurs commencent à reprendre progressivement leur rythme, ajoutant que cette situation fait renaître l'espoir chez les opérateurs bien que les perspectives restent toujours incertaines compte tenu du comportement imprévisible du virus au niveau national.
Il est à souligner que l'incertitude est liée notamment à l’éventualité d’une nouvelle vague de contagion avec de lourdes répercussions économiques. «L'examen de l'évolution de la situation économique et financière nationale au cours des derniers mois, en s'appuyant sur une série d'indicateurs conjoncturels, fait apparaître des signes de reprise graduelle dans plusieurs branches d'activité avec, toutefois, une persistance des tensions récessives dans certains secteurs fortement sensibles dont le tourisme», indique le rapport.
Il est important de préciser aussi que le redressement de l'économie nationale est également tributaire de la reprise de l'activité mondiale. La DEPF fait ainsi remarquer que la situation conjoncturelle de la zone Euro, qui est le principal partenaire commercial du Maroc, aurait affiché une reprise au mois de juin se confirmant au mois de juillet, notamment avec l'expansion de l'activité du secteur privé.
Soulignons que la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc a fortement impacté l'essor des exportations nationales. «Avec les premières mesures d’assouplissement post-confinement, elles auraient affiché des signaux de redressement à partir du mois de juin, particulièrement au niveau des secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire, de l'électronique et du textile», note-t-on.
Aujourd’hui Le Maroc indique que malgré le contexte de crise, certains agrégats économiques ont affiché une forte résilience, notamment les avoirs officiels de réserve qui, en dépit de la persistance de la chute des recettes touristiques, ont poursuivi leur amélioration.
Sur un autre plan, la DEPF remarque de même une accélération de l'évolution des crédits bancaires tirée principalement par les crédits accordés au secteur non financier, notamment aux sociétés non financières privées. Aussi, l'activité du secteur manufacturier poursuit également sa reprise progressive, et l'assouplissement des mesures de confinement a eu un impact positif sur la demande sur l'énergie électrique.










