Le patronat attend des mesures fiscales prioritaires pour alléger la pression sur les entreprises, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication de ce mercredi. Le journal, qui revient sur la rencontre entre la CGEM et la DGI (Direction générale des impôts) lundi dernier, nous apprend que Chakib Alj, président de la CGEM, a mis un accent particulier sur les réformes en stand-by. La même source précise qu’il s’agit de la réforme de la TVA, de la fiscalité locale, ainsi que de l’informel.
Pour le chef du patronat, il s’agit de chantiers clés qui déterminent la disposition économique et fiscale des opérateurs économiques marocains. On apprend que la rencontre a été l’occasion pour les parties prenantes de discuter des nouvelles mesures fiscales introduites par la Loi de Finances 2023, ainsi que des priorités stratégiques de la DGI au titre dudit exercice. Aujourd’hui Le Maroc indique qu’elle vient aussi couronner le travail de fond amorcé entre l’administration fiscale et le secteur privé. «Un engagement qui se poursuit en vue de renouer avec une croissance soutenue et durable créatrice d’emplois et de richesse pour tous», précise Aujourd’hui Le Maroc.
Chakib Alj renchérit en faisant remarquer que l’année 2023 est une année charnière et qu’il est nécessaire d’œuvrer pour une relance économique effective et de veiller au renforcement des structures financières des entreprises marocaines. «La politique fiscale joue, dans ce sens, un rôle déterminant. Des réformes fiscales, avec notamment des incitations en faveur des opérateurs économiques, sont les principaux instruments pour stimuler la croissance», souligne-t-il.
Pour sa part, le DGI, Youness Idriss Kaitouni, a rassuré le patronat, affirmant que son administration serait toujours être à l’écoute de son environnement et à l’écoute de l’entreprise pour véhiculer cette image de sérénité et, de même, travailler ensemble sur divers chantiers. «La croissance doit être notre leitmotiv pour mobiliser les ressources et améliorer le climat de confiance», a-t-il noté. Pour lui, souligne Aujourd’hui Le Maroc, il est important que les deux parties soient conscientes de leur rôle mutuel pour l’amélioration de la transparence et de l’équité fiscale.