L’heure est à l’action pour faire baisser les prix des fruits et légumes. C’est ainsi que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a tenu, vendredi 7 avril à Rabat, une série de réunions avec les représentants de la Confédération marocaine de l’Agriculture et du Développement rural (COMADER), de la Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation des fruits et légumes (FIFEL) et les présidents des chambres agricoles. Réunions auxquelles ont pris part Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances, Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, Fouzi Lekjaâ, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 10 avril.
Ces réunions ont été consacrées à l’examen des moyens de rétablissement de l’équilibre des chaînes de production dans le cadre de la stratégie «génération green», lesquelles ont été impactées par la hausse des prix des intrants agricoles, la sécheresse, ainsi que par les répercussions de la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elles ont aussi été l’occasion d’examiner les moyens à même d’assurer la baisse des prix des produits agricoles et d’augmenter le niveau d’approvisionnement permanent du marché national.
Au cours de ces réunions, le chef du gouvernement a ainsi incité les professionnels du secteur à veiller à l’approvisionnement permanent du marché national et à la préservation de l’équilibre des chaînes de production, afin de garantir l’abondance des produits à des prix raisonnables et d’alléger l’impact de la hausse des prix sur les citoyens. Il a rappelé, à ce propos, que le gouvernement veillait, grâce aux mécanismes de suivi mis en place avec les professionnels, à instaurer un équilibre entre l’exportation et l’approvisionnement du marché national.
Ces rencontres ont également permis d’aborder les défis auxquels est confrontée l’agriculture nationale, notamment ceux relatifs à la souveraineté alimentaire, au stress hydrique, à la hausse des prix, à l’approvisionnement du marché national, à la durabilité de l’agriculture nationale, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs.
Les différentes parties ont convenu de tenir de prochaines réunions, afin d’assurer le suivi de l’approvisionnement permanent du marché national en produits agricoles et la baisse des prix des intrants agricoles.