«Le prix de revient d’un caisson de tomates est de 60 à 90 dirhams. Qu’est-ce que je gagne, moi, si je le vends à Inezgane à 40 dirhams?», s'interroge Lhoucine Azergui, membre de la chambre régionale de l’agriculture du Souss.
Rencontré par Le360, il se plaint comme nombre d’autres agriculteurs de la région de la cherté du prix des engrais, de l’énergie et des divers composants nécessaires à ses cultures sous serres, vendues aussi bien sur les marchés nationaux qu'exportés.
Chtouka Aït Baha est en effet l’une des principales régions fournissant les divers marchés du Maroc en fruits et légumes.
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Pour Lhoucine Azergui, à moins d’une intervention du gouvernement, ce sont ainsi des dizaines de milliers d’emploi qui risquent d’être perdus car, à la longue, les propriétaires des fermes de cette région n’auront pas d’autre choix que de licencier leurs salariés.
Cet interlocuteur liste une autre série de problèmes que vit cette région: rareté des pluies, pression de plus en plus grande exercée sur la nappe phréatique et retard dans le projet d'une unité de dessalement d’eau de mer, qui aurait dû lancer son activité en août dernier.