Considérée comme l’une des plus grandes d’Afrique, la future station de dessalement d’eau du grand Casablanca devrait couvrir les besoins en eau de l’ensemble de la région Casablanca-Settat à l’horizon 2050, avec une capacité de production, à terme, de 300 millions de m3.
Le ministère de tutelle vient de lancer l’appel d’offres relatif à l’étude du milieu marin et du procédé de prétraitement pour la réalisation de la station de dessalement de la région Casablanca-Settat.
Les prestations prévues dans le cadre de ce marché couvrent 4 missions à lancer concomitamment dans un délai ne dépassant pas 13 mois et dont le coût global est estimé à 6 millions de dirhams.
Mission 1: diagnostic des procédés de prétraitement de l’eau de mer au niveau des stations de dessalement à l’échelle nationale et internationale.
Mission 2: étude de la bathymétrie, de la géologie et de la qualité de l’eau de mer dans la zone du projet.
Mission 3: étude de la houle et des courants marins dans la zone du projet.
Mission 4: étude du procédé de prétraitement de la station de dessalement.
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Le prestataire retenu sera amené, entre autres, à décrire en détail les procédés de prétraitement de l’eau de mer brute au niveau des stations de dessalement à prise directe, en se basant sur les projets de stations développés à Agadir, Laâyoune et Jorf Lasfar, ainsi que d’autres réalisés au niveau international au cours des dix dernières années.
La zone d’étude s’étale sur une surface de 1.400 hectares, à proximité du centre de Sidi Rahal à 40 km au sud-ouest de Casablanca.
La station de dessalement du grand Casablanca nécessitera un investissement de près de 10 milliards de dirhams et sera réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé à l’instar de ce qui s’est fait pour la station de dessalement de Chtouka au sud d’Agadir. Elle devrait voir le jour au plus tard en 2026.