Le Fonds monétaire arabe vient de livrer ses perspectives économiques pour 2022 et 2023. Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur ce sujet dans sa livraison du jour, indique que l’institution financière table dans ce sens sur une croissance de 1% pour le Maroc en 2022 et de 4% en 2023. La même source précise qu’il s’agit d’une anticipation qui s’appuie sur les prévisions émises par les institutions locales du Royaume, notamment Bank Al-Maghrib.
«Au Maroc, la production des céréales principales selon le ministère de l’Agriculture a atteint environ 32 millions de quintaux au titre de la campagne agricole 2021-2022. Il est prévu que la valeur ajoutée agricole se contracte, faisant revenir la croissance économique à 1% en 2022 après un redressement de 7,9% en 2021», rappelle le Fonds monétaire arabe dans sa publication.
Il précise ainsi que pour 2023 et avec une prévision de production céréalière d’une moyenne de 75 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole se redressera faisant bondir la croissance économique à 4%. Aujourd’hui Le Maroc fait observer que le Fonds monétaire arabe passe en revue dans ce sens les différents efforts engagés par le Royaume pour une relance économique effective.
Le quotidien cite dans ce sens la poursuite du financement des projets d’investissement à travers des mécanismes innovants à l’instar du Fonds Mohammed VI pour l’investissement ainsi que le chantier social ouvert au niveau national dont l’élargissement de la protection sociale et la mise en place du programme Awrach ou encore le programme Forsa.
Globalement, le Fonds monétaire arabe note que les trajectoires de croissance au niveau des pays arabes seront affectées en 2022 et 2023, en raison de l’impact de la situation mondiale sur les économies ainsi que celui de la poursuite des montages financiers sur la maîtrise des répercussions de la Covid-19. «La croissance économique des pays arabes devrait par ailleurs ralentir à environ 4% en 2023 en raison de la baisse de la croissance économique mondiale, des prix des matières premières et de la sortie progressive des politiques budgétaires et monétaires expansionnistes», souligne Aujourd’hui Le Maroc.