Libéralisation des changes: de nouvelles mesures pour 2017

Le siège de l'Office des changes à Rabat

Le siège de l'Office des changes à Rabat . DR

Revue de presseKiosque360. L’Office des changes franchit un nouveau pas dans le processus de libéralisation en prévoyant de nouvelles mesures pour 2017. Les grandes lignes.

Le 18/10/2016 à 00h44

Le chantier a déjà commencé il y a un peu plus d’une vingtaine d’années. Mais ce que l’Office annonce pour 2017 va certainement révolutionner les possibilités offertes aux opérateurs économiques, apprend-on à la lecture de L’Economiste, dans son édition datée du 18 octobre.

Selon les responsables de l’Office des changes, il s’agit de quatre types de mesures qui vont dans le sens d’une plus grande libéralisation du change et concernent plusieurs catégories d’opérateurs économiques. Ainsi, les filiales et les succursales étrangères établies au Maroc ont vu les procédures des «management fees» s’assouplir. Leurs maisons mères peuvent désormais mettre à leur disposition du personnel étranger.

La dotation de voyage d’affaires a également connu du changement. Jusqu’à présent, seules les associations d’utilité publique pouvaient bénéficier d’une dotation au titre de voyages d’affaires. Cet avantage sera étendu aux autres associations, coopératives et fédérations professionnelles dans la limite de 60.000 dirhams par an. L'autre mesure phare concerne l’accompagnateur d’un patient qui se rend à l’étranger pour des soins médicaux. Il aura lui aussi droit à une dotation de 30.000 dirhams par voyage, soit le même montant que pour le patient.

La libéralisation du négoce international est aussi concernée par les mesures de l’Office des changes, attendues pour 2017. En effet, la globalisation des échanges commerciaux a été à l’origine de l’installation d’un nombre croissant d’entreprises marocaines spécialisées dans le négoce. Il s’agit de ces opérateurs qui font de l’intermédiation entre deux entreprises dans deux pays différents, sans que la marchandise objet du négoce ne passe par le Maroc.

Par Fayçal Ismaili
Le 18/10/2016 à 00h44