Au terme des sept premiers mois de l’année, les recettes douanières nettes ont atteint plus de 51,8 milliards de dirhams, avec une augmentation de 9,6% par rapport à la même période en 2023, selon les données publiées par la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).
Cette performance remarquable, explique le magazine L’Observateur du Maroc et d’Afrique, trouve son origine dans trois principaux leviers fiscaux: les droits de douane, la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) à l’importation, et la Taxe Intérieure sur la Consommation (TIC) sur les produits énergétiques. Ensemble, ces contributions ont solidifié la position des recettes douanières comme pilier fondamental du budget de l’État.
«Dans le détail, les droits de douane ont enregistré une croissance notable de 10,8%, atteignant 9,1 milliards de dirhams à fin juillet 2024, contre 8,216 milliards de dirhams l’année précédente. Quant à la TVA à l’importation, elle a rapporté 32,792 milliards de dirhams, soit une progression de 9,3%», lit-on.
Cette taxe, qui représente une part considérable des recettes douanières, est directement liée à l’intensité des importations. De son côté, la TVA sur les produits non énergétiques a bondi de 13,7%, tandis que celle sur les produits énergétiques a reculé de 8%. La TIC sur les produits énergétiques a également contribué positivement, avec une augmentation de 9,4%, pour s’établir à 9,911 milliards de dirhams. Cette performance s’est réalisée malgré des ajustements fiscaux, incluant des remboursements et dégrèvements à hauteur de 41 millions de dirhams.
Globalement, les recettes douanières brutes ont connu une amélioration de 9,7%, culminant à 51,869 milliards de dirhams à la fin du mois de juillet.