Cette décision a été actée lors de la réunion des syndicats des pharmaciens, ce jeudi 29 novembre à Casablanca. La FNSPM déplore le traitement jugé «irresponsable» réservé par le ministère de tutelle à leur cahier revendicatif, notamment en ce qui concerne les aspects à caractère fiscal ou législatif liés à la situation des pharmacies d’officine.
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Voici les cinq mesures phares du cahier revendicatif de la FNSPM:
- Mettre fin à l’anarchie caractérisant le planning des pharmacies de garde et les horaires d’ouverture et de fermeture des officines dans certaines villes.
- Limiter la vente des médicaments vétérinaires exclusivement aux pharmacies.
- Instaurer la couverture médicale des pharmaciens. "Le montant de la cotisation doit tenir de la situation fragile des officines", insiste les syndicats.
- Activer le droit à la substitution pour faire face au phénomène de plus en plus fréquent des ruptures de stocks, dans un contexte marqué par la prolifération des médicaments génériques.
- Les pharmaciens estiment « urgente » une réforme de la fiscalité du secteur. Ils veulent bénéficier d’une exonération d’impôts, seule à même d’atténuer la crise qui frappe le secteur, selon la FNSPM.