Les multiples écueils du régime fiscal évoqués par Mohamed Benchaâboun

Mohamed Benchaâboun, ministre de l'Économie et des finances.

Mohamed Benchaâboun, ministre de l'Économie et des finances. . DR

Revue de presseKiosque360. A l’occasion de la présentation devant le Parlement du projet de loi-cadre n°69-19 relatif à la réforme fiscale, le ministre de l’Economie, Mohamed Benchaâboun, a déclaré que l’évaluation du régime fiscal avait révélé des «écueils quant à son efficacité et son équité». Les détails.

Le 04/07/2021 à 18h40

Lors de sa présentation, devant les deux Chambres du Parlement, du projet de loi-cadre n°69-19 sur la réforme fiscale, le ministre de l’Economie, les Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, a indiqué que «l’évaluation minutieuse de notre régime fiscal avait révélé plusieurs écueils quant à son efficacité et équité», rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 5 juillet. 

Parmi les écueils évoqués, le ministre cite la multiplicité des motivations fiscales, notamment l’inexistence de moyens efficaces pour évaluer ces motivations, le manque de compétitivité de l’entreprise -particulièrement en industrie et nouvelles technologies-, la faiblesse du rendement de l’impôt sur les revenus, ou encore le régime fiscal des petits professionnels que Mohamed Benchaâboun qualifie de «complexe» et de non-conforme à leurs capacités.

Autre problématique énoncée par le ministre: celle de la neutralité de la taxe sur la valeur ajoutée et la faiblesse de son rendement, de par l’existence du butoir et le manque de conformité des contribuables envers, notamment, la déclaration du crédit chronique, comme l’explique le journal.

Et ce n’est pas fini. Sur sa liste, Mohamed Benchaâboun termine par les déséquilibres du rendement des fiscalités locales et par la soumission de certains secteurs à l’impôt selon les prix normaux, bien qu’ils bénéficient du «monopole» et du «protectionnisme». A cette occasion, le ministre rappelle l’importance du projet de loi-cadre n°69-19 relatif à la réforme fiscale. Pour rappel, cette réforme vise notamment à rectifier plusieurs dysfonctionnements du système fiscal en matière d’efficacité et d’équité.

Par Fayçal Ismaili
Le 04/07/2021 à 18h40

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On aimerait bien aussi que les zones franches soient plus encore contributrices aux paiement de la taxe Tva, pour plus d 'inclusivité aussi pour la solidarité nationale et abonder la solidarite avec les fondations avec les plus demunis Ce serait vraiment génial

On peut qualifier le régime fiscal par le fait de pourquoi faire simple quand on peut faire très compliquer..des mesures très difficile à appréhender et encore plus à appliquer..or le temps cest de l argent ..ce qui devrait etre facile a comprendre pour le ministre en charge des finances...

On aimerait bien voir Mr Benchaâboun, qui posséde un énorme bagage accumulé au cours de sa carrière, comme un ingéniorat de Télécom Paris, un poste de directeur général de la Banque Centrale Populaire, plaider d'avantage pour un régime fiscal plus juste pour toutes les sociétés et les particuliers La non-conformité de toute société nationale ou internationale implique la radiation automatique et une mise à jour du système informatique...

Mr Benchaaboun ne parle pas de l'abus d'évaluation et des énormes erreurs que commettent les fonctionnaires et responsables de l'Administration des impôts et des usages douteux , dont usent certains fonctionnaires pour régler les comptes à certains pauvres contribuables ! Il faut faire des inspections à l'improviste aux différentes administrations des impôts et des perceptions pour contrôler la légalité de leur travail et la bonne interprétation et exécution des lois en vigueur ! Il faut penser à protéger les contribuables et non pas à chaque litige donner coute que coute raison à l'Administration !

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