Dans une note adressée à ses membres et dont Le360 détient une copie, le bureau national du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL) déplore le mutisme des autorités, notamment le ministère de la Santé, face aux revendications de la profession médicale au Maroc.
Le régime fiscal appliqué aux médecins libéraux ne permet pas de motiver le secteur: "les taux exigés des médecins dépassent de loin les taux sociétés exerçant une activité commerciale".
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Le SNMSL réclame un cadre juridique spécifique qui tient compte du caractère social de leur métier et des services rendus aux citoyens. Ce syndicat appelle les autorités concernées à doter les médecins libéraux d’un régime fiscal identique à celui des Sociétés à responsabilité limitée, à l’instar des pharmaciens et des architectes.
Sur le terrain de leur représentativité, les médecins libéraux estiment que le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), issu du mode de scrutin actuel, «ne répond pas aux attentes des médecins du secteur libéral».
Pour y remédier, le SNMSL demande l’appui du gouvernement pour la promulgation d'une nouvelle loi, donnant naissance à un Conseil de l'ordre réservé au secteur libéral à l’instar des Ordres des autres professions libérales.