Les crédits bancaires à la consommation n’arrivent pas à se redresser. Ils n’ont, en effet, progressé que de 0,5% au cours des deux premiers mois de 2024 par rapport à la même période de l’année dernière, après avoir terminé l’année dernière avec une croissance 0,4%. C’est ce qu’indiquent les derniers chiffres publiés par Bank Al-Maghrib (BAM).
Il en ressort aussi que les crédits aux ménages ont connu un ralentissement, affichant une hausse de 1,3%, dont les particuliers et MRE (1,9%) et les entrepreneurs individuels (-3,5%).
Ce qui renseigne sur la poursuite de la faiblesse de la consommation et montre que les ménages n’ont pas retrouvé un niveau de pouvoir d’achat qui leur permettent de faire face à la cherté de la vie.
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À rappeler que, selon les prévisions du Haut-Commissariat au plan (HCP), la consommation des ménages ne devrait progresser que légèrement (1,1%) cette année «sur fond d’amélioration des revenus perçus et d’une inflation encore rigide à la baisse».
Les statistiques de BAM montrent également une quasi-stagnation des prêts à l’immobilier à 0,6%, une hausse de 2,4% des comptes débiteurs et crédits de trésorerie, une nette croissance des crédits à l’équipement (10,8%). Ils font aussi état d’une évolution de 2,5% pour les crédits au secteur non financier, d’un ralentissement (1%) des prêts au secteur privé, notamment les sociétés non financières privées qui connaissent une stagnation.
S’agissant des créances en souffrance, elles s’accélèrent, avec une croissance de 6% à fin février dernier.
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