Grâce à une croissance économique soutenue et une diplomatie économique efficace, les grands groupes marocains s’imposent de plus en plus comme des acteurs incontournables sur le continent africain. Repris par le magazine Challenge, le classement 2025 des «500 champions africains» de Jeune Afrique en témoigne, mettant en lumière la performance exceptionnelle des entreprises marocaines.
Dans des secteurs clés comme la banque, les télécommunications, l’agro-industrie et les infrastructures, ces géants marocains affichent des ambitions claires: non seulement consolider leur position de leader national, mais aussi étendre leur influence sur le marché africain, souvent en concurrence avec des acteurs internationaux, lit-on.
Si des groupes comme Attijariwafa Bank, OCP ou Royal Air Maroc dominent ce classement depuis plusieurs années, d’autres acteurs émergent également. En 2025, 54 entreprises marocaines –dont 39 privées– génèrent un chiffre d’affaires impressionnant de 55,9 milliards de dollars.
Dans un contexte africain marqué par des turbulences économiques, notamment des fluctuations monétaires et la baisse des prix des matières premières, le Maroc réussit à se démarquer grâce à la résilience et à la diversité de son secteur privé.
OCP occupe la 10ᵉ place du classement avec un chiffre d’affaires de 8,3 milliards de dollars. D’autres fleurons nationaux, comme Royal Air Maroc, connaissent une ascension remarquable, gagnant 42 places pour se hisser à la 91ᵉ position. L’entrée de Dislog Group à la 451ᵉ place du classement illustre la montée en puissance d’un tissu économique marocain plus diversifié et dynamique. Spécialisé dans les secteurs de l’alimentation, de l’hygiène et de la santé, Dislog Group se distingue par sa capacité à se renouveler et à élargir ses horizons.
Le secteur bancaire marocain continue de jouer un rôle central dans l’économie du continent. Trois banques marocaines figurent parmi les 20 plus grandes du continent: Attijariwafa Bank (9ᵉ), la Banque Centrale Populaire (BCP) (19ᵉ) et la Bank of Africa (BOA) (20ᵉ). Ces établissements bénéficient d’une stratégie d’expansion pan-africaine, offrant des services diversifiés adaptés aux besoins des différents marchés. «Les banques marocaines sont solides, grâce à une gestion rigoureuse des risques et une politique de crédit prudente», affirme Zakaria Fahim, Managing Partner de BDO, cité par Challenge.
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