Une bonne partie du discours royal de ce vendredi 14 octobre 2022 a été consacrée au thème de l’investissement auquel le Souverain attache un intérêt tout particulier. «Aujourd’hui, Nous misons sur l’investissement productif en tant que levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs», a souligné le roi, espérant que la nouvelle Charte nationale de l’investissement (dont le projet de loi est actuellement en cours d’approbation au Parlement) donne une impulsion tangible à l’attractivité du Maroc pour les investissements privés, tant nationaux qu’étrangers.
Le discours royal met l’accent sur la nécessité de lever les obstacles qui continuent d’entraver la relance de l’investissement national, sur tous les plans, insistant sur le rôle confié aux Centres régionaux d’investissement (CRI), appelés à superviser l’intégralité du processus d’investissement.
Les CRI sont également chargés d’assurer de meilleurs services d’accompagnement et d’encadrement au profit des porteurs de projets, jusqu’à leurs concrétisations finales. Pour cela, a affirmé le Souverain, les CRI doivent bénéficier de l’appui de l’ensemble des parties prenantes, tant au niveau central que territorial.
Evoquant les résultats obtenus dans les domaines liés au climat des affaires, le Roi a souligné qu’«il reste beaucoup à accomplir pour libérer les énergies, tirer le meilleur parti des potentialités nationales, encourager l’initiative privée et drainer davantage d’investissements étrangers», insistant à nouveau sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la Charte de déconcentration administrative, la simplification et la digitalisation des procédures, la facilitation de l’accès au foncier et aux énergies vertes, l’appui financier aux porteurs de projets, etc.
Dans son discours, le Roi a également relevé le rôle des entreprises marocaines et de leurs organisations nationales, régionales et sectorielles, appelées à assumer leur fonction de catalyseurs de l’investissement et de l’entrepreneuriat.
Le secteur bancaire et financier n’est pas en reste et doit, a insisté le Souverain, soutenir et financer la nouvelle génération d’entrepreneurs et d’investisseurs, notamment les jeunes, ainsi que les petites et moyennes entreprises.
Pour atteindre les objectifs souhaités, le Roi a exhorté le gouvernement, en partenariat avec les secteurs privé et bancaire, à traduire leurs engagements respectifs dans un «Pacte National pour l’Investissement», notant que ce dispositif vise à mobiliser 550 milliards de dirhams d’investissements et à créer 500.000 emplois, au cours de la période 2022-2026.