Le premier grand oral de Benchaâboun

Mohamed Benchaâboun, ministre des Finances.

Mohamed Benchaâboun, ministre des Finances. . DR

Revue de presseKiosque360. Mohamed Benchaâboun, fraîchement nommé ministre des Finances, devrait affronter pour la première fois les parlementaires pour défendre son projet de budget.

Le 21/10/2018 à 21h31

Baptême du feu au Parlement pour Mohamed Benchaâboun, ministre des Finances. L'argentier du royaume présente ce lundi devant les deux chambres le projet de loi de Finances 2019 dans le cadre d'une séance plénière. C'est ce qu'on peut lire das l'édition du 22 octobre du quotidien Aujourd'hui le Maroc.

Nommé à ce poste il y a quelques semaines seulement, le ministre présentera pour la première fois le PLF devant les députés et les conseillers parlementaires réunis pour l'occasion. Adopté par le conseil de gouvernement, le projet de loi a été déposé au Parlement quelques heurs seulement avant l'expiration du délai réglementaire. La loi organique des finances impose ainsi au gouvernement de déposer le projet de loi de Finances au plus tard le 20 octobre de chaque année à la chambre des représentants.

Dans les détails, le PLF 2019 table sur un taux de croissance de 3,2% sur la base de prévisions d'une récolte céréalière de 70 millions de quintaux, une moyenne du prix du gaz butane à 560 dollars US la tonne et un déficit de 3,3%. De même, le Projet de loi de Finances 2019 est resté fidèle aux grandes lignes adoptées en conseil des ministres.

Dans ce sens, des efforts financiers exceptionnels estimés à 27 milliards de dirhams ont été consentis pour financer une panoplie de mesures sociales et économiques. Aussi, le PLF 2019 a prévu des charges estimées à 443,2 milliards de dirhams, des frais de gestion à hauteur de 204,9 milliards de dirhams et des frais d'investissements de 195 milliards de dirhams.

Plus concrètement, le projet de loi de Finances contient des hausses des budgets des secteurs sociaux et des programmes de soutien, sachant que 68 milliards ont été consacrés au secteur de l'éducation (+5,4 milliards) et 16,3 milliards ont été alloués au secteur de la santé (1,6 milliard).

Par Fayçal Ismaili
Le 21/10/2018 à 21h31