Le Maroc vante ses atouts au Forum économique mondial

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Le WEF de la région MENA prend fin aujourd'hui. L'expérience marocaine en matière de financement des projets a été mise en avant.

Le 25/05/2013 à 19h53, mis à jour le 26/05/2013 à 14h58

Les pays arabes ont besoin d’investissements allant de 75 à 100 millions de dollars par an. C’est ce qu’a révélé un rapport présenté ce weekend à Amman lors du Forum économique mondial sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA) qui s’achève aujourd’hui. C’est à cette occasion que le ministre marocain du Tourisme, Lahcen Haddad, a présenté l'expérience marocaine en matière de financement des projets notamment des infrastructures et des projets visant le désenclavement en milieu rural.

Dur dur... le financement

Lahcen Haddad, qui intervenait lors d'une séance consacrée à "l'infrastructure et son impact sur la compétitivité à long terme", a expliqué que la problématique de financement reste le principal facteur qui entrave la réalisation des infrastructures, en particulier dans les pays qui ne disposent pas de ressources pétrolières. Pour le ministre, la pression que subissent les budgets de plusieurs pays arabes, notamment dans la conjoncture financière mondiale actuelle, ralenti les investissements destinés aux infrastructures. Il a de ce fait souligné la nécessité de trouver de nouveaux mécanismes de financement, à travers la création de fonds d'investissement dans le cadre du partenariat public-privé.

Le ministre a, en outre, souligné l'importance de la promulgation de nouvelles lois susceptibles d'inciter à l'investissement dans le domaine des infrastructures. D’où l’importance de promouvoir la compétitivité des économies régionales. Haddad a d’ailleurs cité plusieurs secteurs jugés "prometteurs" qui sont de nature à générer des postes d'emploi, tels que les nouvelles énergies, le tourisme et les nouvelles technologies d'information.

Pas d'éducation, pas de compétitivité

Seulement voilà, si l’on en croit un rapport sur la compétitivité du monde arabe 2013" présenté samedi lors de ce forum, il est difficile de concevoir une véritable compétitivité sans un système éducatif de qualité. Un sujet qui concerne de prêt le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle, Abdelouahed Souhail, également présent à Amman pour ce meeting. A ce sujet, les spécialistes estiment que les décideurs et les acteurs économiques et sociaux de la région sont appelés "à placer l'expansion du secteur privé et l'intégration des jeunes dans le marché du travail au premier rang des priorités à l'échelle nationale".

Pour ce faire, les pays arabes doivent s’orienter en priorité vers "une éducation de qualité et l'absorption du déficit d'innovation". Le rapport souligne également l'inefficacité des instances sectorielles et des marchés du travail dans les pays d’Afrique du Nord qui sont là "deux préalables aux réformes" engagés par les pays de la région.

Pour Borge Brende, directeur général du forum, "un leadership solide fondé du point de vue politique et économique est nécessaire pour mener à bon port les réformes dans les pays de la région". Des propos qui raisonneront sûrement aux oreilles des deux ministres présents sur place accompagné par la même occasion de la présidente de la commission de la dynamique régionale à la CGEM, Nabila Fridji et Mbraka Bouaida, entrepreneur et membre du RNI.

Par Le360
Le 25/05/2013 à 19h53, mis à jour le 26/05/2013 à 14h58