Le déficit du Trésor atteint 22,5 milliards de dirhams à fin avril

Le déficit du Trésor s’élève à 22,5 milliards de dirhams à fin avril contre 3,4 milliards de dirhams à la même période en 2020, d’après les données émanant du dernier bulletin statistique de la Trésorerie générale du Royaume. Ce déficit tient compte d’un solde positif de l’ordre de 12,8 milliards de dirhams dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’État gérés de manière autonome, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 17 mai.

A fin avril, les recettes brutes sont en baisse de 12,3 % tandis que les dépenses ordinaires ont progressé de +5,4 %. D’après les indicateurs de la Trésorerie générale du Royaume, les recettes générées s’établissent à 81 milliards de dirhams contre 92,4 milliards auparavant. Une diminution qui s’explique par la baisse des impôts directs de 4,4 % et des recettes non fiscales de 66,9 %.

Les recettes douanières nettes s’établissent, quant à elles, à 21,83 milliards de dirhams, soit + 12,6 % par rapport au même moment l’an passé, comme l’indique le journal, précisant que cette hausse tient compte de 23 millions de dirhams de remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux contre 40 millions de dirhams une année plus tôt.

La Trésorerie générale du Royaume indique également que la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les revenus est de 3,3 milliards de dirhams grâce au compte d’affectation spéciale «Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale».

S’agissant des dépenses émises au titre du budget général, elles se sont chiffrées à 135,2 milliards de dirhams, d’après la Trésorerie générale du Royaume qui note aussi une baisse de 21% des dépenses d’investissement, se situant autour de 24,4 milliards de dirhams à fin avril contre 30,9 milliards de dirhams. Un repli qui s’explique par la diminution de 12,6 % des dépenses des ministères et celles de 26,2 % des dépenses des charges communes, comme le relaie le journal, indiquant une hausse de 2,9 % de l’encours de la dette intérieure comparé à fin 2020.