Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a fourni ses orientations pour que le plan puisse soutenir «financièrement les petites et moyennes entreprises» notamment.
Peu avant d’adoption par le conseil de l’exercice financier 2023-2024 qui s’est élevé à 164 millions de dirhams, un budget très faible selon les observateurs, le ministre s’est dit optimiste quant aux futures actions positives de l’agence, qui remplace le défunt Office national du développement industriel, au profit des PME.
Cet espoir est légitime, a-t-il dit, après la récente adoption par le gouvernement d’un décret sur les petites entreprises et la nomination de Anouar Alaoui Ismaili au poste de directeur général de l’Agence Maroc PME.
Une nomination qui va impulser, selon l’agence, une nouvelle dynamique dans l’accompagnement des petites et moyennes entreprises nationales. Le nouveau directeur général de l’agence a affirmé qu’il ne ménagera aucun effort pour développer et consolider la petite et moyenne entreprise.
Selon les données de l’Observatoire marocain, la très petite, petite et moyenne entreprise représente 93% du tissu économique. Dans le détail, elle emploie plus de 73% de la main-d’œuvre du secteur privé, et contribue à environ 30% du PIB national.
En 2023, plus de 69.000 entreprises ont été créées, avec une prédominance des très petites entreprises (TPE), selon la même source qui précise que près de 80% des TPE ne dépassent pas cinq ans d’existence.







