La Banque mondiale soutient la stratégie du Maroc en matière d’économie bleue

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc se positionne comme un acteur investi dans les agendas mondiaux et régionaux, qui pourrait apporter sa contribution au développement d’une économie bleue durable et inclusive. Les détails. Cet article est une revue de presse du journal Aujourd’hui Le Maroc.

Le 21/03/2022 à 21h42

Le Maroc a tous les atouts pour développer une économie bleue compétitive et durable, rappelle Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du 22 mars. Dans cette perspective, la Banque mondiale entend bien soutenir la stratégie du pays en matière d’économie bleue. L’institution rappelle que cette économie constitue une nouvelle opportunité qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit de durabilité et de résilience prôné par l’Agenda des Nations Unies pour le Développement en contribuant à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

«Engagé dans cette dynamique et en tant que pays côtier, le Maroc se positionne comme un acteur investi dans les agendas mondiaux et régionaux, qui pourrait apporter sa contribution au développement d’une économie bleue durable et inclusive», indique la Banque mondiale dans son rapport relatif au programme de développement de l’économie bleue axé sur l’évaluation des systèmes environnementaux et sociaux (ESES).

La Banque mondiale fait remarquer aussi que le Royaume a pris conscience de l’importance du relais de croissance offert par l’économie bleue en l’adoptant comme l’un des principaux piliers de son nouveau modèle de développement citant à cet égard les «clusters côtiers» comme de véritables catalyseurs.

Ce document corrobore le partenariat établi entre le Maroc et la Banque mondiale pour la préparation d’un programme pour les résultats (PPR), dont l’objectif est de renforcer le cadre institutionnel et financier du pays sur le développement durable des zones côtières et marines. «Ces derniers concernent la stratégie de l’économie bleue au niveau national et au niveau régional, les PME touristiques et fermes aquacoles et les zones marines et côtières sous gestion intégrée durable et résiliente. La Banque explique qu’une première phase du programme gouvernemental a commencé en 2021 en agrégeant les budgets des programmes ministériels (2022-2026), avec un montant estimé à 2 milliards de dollars américains», détaille Aujourd’hui Le Maroc.

«La nature du programme pour les résultats exclut, par principe, tout investissement comportant des risques environnementaux et sociaux majeurs. Ainsi, en conformité avec les politiques et directives pour le financement du PPR, le programme écarte toute activité posant un risque environnemental et social potentiellement important et des impacts négatifs divers, variés, irréversibles et sans précédent», poursuit le quotidien.

Notons que le Programme pour les résultats, qui se focalise sur trois régions pilotes, est axé sur le développement de l’économie bleue, et est susceptible de générer des bénéfices économiques et sociaux pour les trois régions ainsi que pour l’ensemble du pays. «Il en ressort que ces avantages concerneront l’emploi et d’amélioration des revenus, la régénération et la durabilité des ressources que recèle la mer et les écosystèmes liés à la mer, l’amélioration de l’hygiène et la santé publique des populations vivant sur les côtes et des usagers de la mer, le développement de la connaissance par la population de l’économie bleue et de sa sensibilité à son développement et aux enjeux de la préservation du capital naturel lié à la mer», apprend-t-on.

Ce programme contribuera au renforcement de l’autonomisation des catégories sociales les plus vulnérables, à savoir les jeunes et les femmes. «Ce rapport évoque par exemple l’appui à la création de 713 entreprises dans le domaine du tourisme dans la zone d’Aghroud bénéficiant en premier aux personnes à mobilité réduite, aux jeunes et aux coopératives féminines de pêche artisanale», conclut Aujourd’hui Le Maroc. 

Par Ismail Benbaba
Le 21/03/2022 à 21h42