Les récentes pluies torrentielles dont le centre-est du Maroc a été victime ont provoqué des dommages considérables. Les infrastructures ont été sévèrement endommagées dans la province de Ouarzazate. En tout, 29,7 km de séguias, 6 km de routes rurales et de pistes agricoles, des équipements hydromécaniques et des stations de pompage solaire ont souffert. Sans compter les cultures agricoles telles que l’olivier, le figuier, le palmier dattier, le maïs et les cultures maraîchères et fourragères durement affectées par les précipitations.
«Sur la base d’un diagnostic préliminaire de la situation sur le terrain, un budget de 40 millions de dirhams a été mobilisé dans un premier temps pour entreprendre les actions urgentes de réparation à l’échelle de la région. Ce dispositif, qui sera mené en coordination avec les autorités locales, les élus et les chambres professionnelles, vise à réhabiliter les infrastructures hydrauliques, à relancer les activités agricoles et à désenclaver la population touchée», a annoncé le ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, en marge d’une visite de terrain dans la province de Ouarzazate.
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Malgré les dégâts évidents, le ministre a souligné l’effet bénéfique des pluies sur les ressources en eau: «Ces précipitations ont significativement amélioré le niveau de la nappe phréatique et augmenté le taux de remplissage des barrages comme celui de Mansour Eddahbi et de Moulay Ali Chrif. Ceci est bénéfique pour l’irrigation des périmètres. Elles devraient couvrir les besoins en eau potable de la région pour les quatre prochaines années, tout en revitalisant les oasis et en stimulant le développement socio-économique et la création d’emploi.»
Un focus particulier sera donc accordé au soutien des petits agriculteurs par des mesures d’encadrement, de soutien et d’approvisionnement en intrants essentiels pour assurer une reprise efficace des activités agricoles.