Industrie automobile: 2024, l’année de tous les succès

L’industrie automobile: le fiasco de la politique de diversification et d’industrialisation du pays.

Revue de presseLes exportations de l’industrie automobile ont augmenté de 9% au cours des six premiers mois de l’année. Le secteur s’achemine vers un nouveau record d’ici la fin de l’année en terme de production, d’exportations et de volume d’affaires. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le 15/08/2024 à 21h24

De nouveaux records se profilent dans les exportations des véhicules et composants automobiles made in Maroc en 2024, indique le quotidien L’Economiste dans son édition du vendredi 16 août. La confirmation est apportée par l’Office des changes, qui relève que les exportations de l’industrie automobile ont augmenté de 9% en glissement annuel au cours des six premiers mois de l’année pour atteindre 80,54 milliards de dirhams. Au cours de l’année 2023, le secteur avait réalisé une croissance de l’ordre de près de 28% pour atteindre 141,76 milliards de dirhams.

Dans ce contexte favorable, le Maroc se positionne définitivement comme le premier producteur automobile en Afrique, loin devant l’Afrique du Sud. Pour la première fois de son histoire industrielle, le Maroc devient le premier producteur de véhicules en Afrique. «Il vient de détrôner l’Afrique du Sud, tant en volume qu’en valeur. Cette année, la filière industrielle marocaine devra produire plus de 610.000 unités, destinées à 90% à l’export, avec une capacité installée de 1 million de voitures», écrit L’Economiste.

Également reprise par le quotidien, une récente étude du Centre marocain de conjoncture (CMC) met l’accent sur le rôle clé que joue désormais le Maroc dans l’industrie automobile mondiale. Il s’agit de l’un des principaux fournisseurs du marché européen. Mieux encore, selon le CMC, le développement récent du segment des batteries pour véhicules électriques (VE) représente une opportunité majeure pour parvenir au leadership continental dans ce secteur en pleine transformation.

«Le Maroc a entrepris ces dernières années une série de projets stratégiques et a attiré de nombreux investissements internationaux (IDE) pour développer le secteur prometteur des batteries électriques», lit-on encore. Le développement des batteries électriques s’inscrit dans une dynamique plus large de transition énergétique et de diversification économique, marquée par une volonté étatique de promouvoir les énergies renouvelables et de réduire l’empreinte carbone du secteur industriel.

Par Nabil Ouzzane
Le 15/08/2024 à 21h24