C’est indéniablement le bon moment pour devenir propriétaire! Tous les ingrédients sont réunis pour faire de bonnes affaires dans l’immobilier, estime L’Economiste dans sa livraison du jour. Le quotidien souligne que le marché semble s’être autorégulé de lui-même, suite à l’injection de l’offre qui dépasse largement la demande. Que cela soit dans le neuf ou l’ancien, les prix semblent actuellement très intéressants. Les acquéreurs, qui étaient réticents, pourront bénéficier d’une baisse généralisée des prix et de taux de remboursement qui, bien qu'appelés à repartir à la hausse, sont actuellement à leurs plus bas niveaux historiques.
Le journal rappelle que les crédits bancaires en matière d’immobilier ont atteint 58,4 milliards de DH en mars dernier contre 57,7 milliards de DH en 2016, soit une augmentation de 1,2%. Le quotidien va plus loin en affirmant que c’est le marché de l’ancien qui pourra apporter une réponse à la tranche de population qui ne trouve pas d’offres répondant à ses attentes et à son budget. Certains spécialistes du secteur soulignent qu’il y a une reprise des transactions depuis le mois de ramadan et que les tractations au noir sont en repli, notamment à cause du référentiel des prix édité par Bank Al-Maghrib, qui a bloqué les vendeurs malveillants.
L’Economiste précise que la reprise des transactions dans l’ancien est très perceptible à Casablanca, Rabat, Tanger, Agadir et dans une moindre mesure à Marrakech. Toutefois, notons que les ventes sur ce segment ont enregistré une baisse de 13,9%, ce qui traduit un recul des ventes de toutes les catégories d’actifs au premier trimestre 2017 par rapport au trimestre précédent. Sur le marché du neuf, on remarque un tassement des prix, encouragé par l’augmentation du stock d’invendus.
D’ailleurs, les promoteurs immobiliers enchaînent les promotions pour séduire la clientèle. Certains opérateurs se lancent même à la conquête des MRE dans leurs pays d’accueil à coups de road-shows, avec des partenaires locaux. D’autres aussi se réunissent en groupement pour attaquer les marchés lointains comme les USA et le Canada, conclut L’Economiste.