Fondation OCP: lancement de «Restore Africa Soils», un dispositif scientifique dédié à la cartographie des sols

Le siège du groupe OCP à Casablanca.

Le siège du groupe OCP à Casablanca. . DR

Mise en place par la Fondation OCP et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), la plateforme «Restore Africa Soils» permet aux chercheurs africains et partenaires du Groupe OCP de communiquer autour de l'état d'avancement des projets de cartographie des sols lancés conjointement et localement.

Le 30/11/2020 à 21h52

Dans le contexte de la pandémie du Covid-19 et d'un inédit confinement des populations du monde, la Fondation OCP continue d’œuvrer pour assurer la continuité de ses actions menées au profit de ses partenaires en Afrique subsaharienne.

C’est dans cette optique qu’un dispositif d’échange a été mis en place par la Fondation OCP et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) pour permettre aux chercheurs africains et partenaires du Groupe OCP de communiquer autour de l’état d’avancement des projets de cartographie des sols lancés conjointement et localement.

Selon un communiqué de la Fondation OCP, ce programme permet aux différents interlocuteurs de partager leurs expériences respectives et leurs bonnes pratiques en la matière (échantillonnage, analyse en laboratoire). Il permet aussi d’assurer une continuité dans la formation sur la fertilisation, sur les systèmes d’information géographiques et sur le contrôle de la qualité des fertilisants, souligne un communiqué de la Fondation OCP.

Ce dispositif, intitulé «Restore Africa Soils» bénéficie du soutien et de l’expertise du Tekalign Mamo Centre de recherche sur les Sols et Fertilisants en Afrique (Cesfra), laboratoire de référence de l’UM6P pour les travaux de recherche dans le domaine de la fertilisation raisonnée.

Il permet d’alimenter continuellement une banque de données consacrée aux sols africains assurant ainsi un réel partage d’expertises et de «best practices» sur le sujet.

Un premier rendez-vous a été récemment consacré au cas du Togo et a permis de faire le point sur l’état d’avancement du projet dans ce pays avec d’ores et déjà 1,2 million d’hectares cartographiés. L’expérience burkinabè fera l’objet d’une deuxième rencontre prévue le 3 décembre prochain.

A ce jour, près de 3,5 millions d’hectares sont concernés par les travaux de cartographie des sols en Afrique subsaharienne. Plus de 220 cadres ont été formés et 17 laboratoires fixes et mobiles ont été équipés, en vue de l’émergence d’une agriculture durable et résiliente en Afrique.

Par Khalil Ibrahimi
Le 30/11/2020 à 21h52