Au terme du premier trimestre 2023, la situation des finances publiques fait ressortir un excédent budgétaire de 6,2 milliards de dirhams. Selon la Trésorerie générale du royaume (TGR), cet excédent tient compte d’un solde positif de 23,9 milliards de dirhams dégagés par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA).
Au total, les recettes brutes de l’État ont augmenté de 11%, grâce notamment à la hausse de 8,2% des recettes douanières nettes, l’augmentation de 7,1% de la TIC sur les tabacs manufacturés et la hausse des recettes nettes de la fiscalité domestique de 4,8%.
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Par ailleurs, les recettes non fiscales ont augmenté de 154,4% en raison notamment de l’accroissement des versements des comptes spéciaux du Trésor au budget général (4,9 milliards) et des recettes de monopoles (1,4 milliard de dirhams) ainsi que de la diminution des recettes en atténuation des dépenses de la dette (78 millions de dirhams).
Les dépenses d’investissement en hausse
Au niveau des dépenses, le TGR fait apparaître un taux d’engagement global des dépenses de 27% et un taux d’émission sur engagements de 69%, contre respectivement 32% et 71% un an auparavant.
La hausse de 3,1% des dépenses ordinaires provient essentiellement de la hausse de 13,4% des dépenses de biens et services, due à l’augmentation de 4,1% des dépenses de personnel et de 30,2% des autres dépenses de biens et services.
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Il s’agit également de l’augmentation de 10,4% des charges en intérêts de la dette, le recul de 55,2% des émissions de dépenses au titre de la compensation et la baisse de 10,4% des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux.
Les dépenses d’investissement émises ont, par ailleurs, augmenté de 6,9%, passant de 22 milliards de dirhams à fin mars 2022 à 23,5 milliards de dirhams à fin mars 2023, en raison de l’augmentation de 27% des dépenses des ministères et de la baisse de 5,6% des dépenses des charges communes.