Après la Ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca et le projet de la LGV Casablanca-Marrakech-Agadir, le Maroc ambitionne de lancer une nouvelle ligne qui reliera Rabat à Fès, rapporte le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du jeudi 14 juillet. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a déjà finalisé les études relatives à un premier tracé reliant les villes de Rabat, Khemisset et Meknès.
Outre l’étude de faisabilité, il a également été question d’une étude d’impact environnemental et social du projet, d'une étude des perspectives de la mobilité des voyageurs et des marchandises au cours des années d’exploitation de la ligne Rabat-Fès, ainsi que d’une étude de rendement économique, précisent nos confrères. Après avoir finalisé ces premières études, l’ONCF devra en lancer de nouvelles relatives à l’exécution du projet, ainsi qu’au montage financier.
Le journal note également que ce nouveau projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de l’Office pour connecter l’ensemble du territoire au réseau de Ligne à grande vitesse dans l’objectif d’atteindre, in fine, une distance globale de 1.300 kilomètres pour desservir quarante-trois villes, contre vingt-trois actuellement. L’ONCF ambitionne également d’augmenter la part de marché du ferroviaire dans le transport des voyageurs en la faisant passer de 51% actuellement à 87% à terme. L’ONCF se donne aussi pour objectif d’accompagner le développement portuaire du royaume en reliant quatorze ports et dix aéroports au réseau ferroviaire.
Nos confrères rappellent, par ailleurs, que la première ligne à grande vitesse connaît un grand engouement auprès des voyageurs marocains. Le train Al Boraq, qui a fêté cette année son troisième anniversaire, a compté en 2021 100% de nouveaux usagers et transporté 2,4 millions de voyageurs, contre 1,3 million en 2020. Le chiffre d’affaires généré a également suivi la même tendance haussière en passant de 165 millions de dirhams en 2020 à 317 millions de dirhams l’année suivante.