Face au boycott, «Sidi Ali» ouvre ses portes

L'usine d'Oulmès.

L'usine d'Oulmès. . DR

Après le communiqué sur les prix, la société veut rassurer cette fois sur l'authenticité et la qualité de l’eau de source «Sidi Ali».

Le 15/05/2018 à 11h38

En réaction aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux au sujet de la source Sidi Ali, la société Les Eaux minérales d’Oulmès précise dans un communiqué que l’eau «Sidi Ali» provient d'une source qui conserve strictement son débit, sa composition chimique et ses propriétés d'eau minérale naturelle.

«Notre entreprise est soumise aux dispositions règlementaires, notamment celles de la Loi 36-15 sur l'eau. A ce titre, elle est rigoureusement contrôlée chaque année par les services de l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia, pour le respect du débit prélevé lors du pompage», souligne le communiqué. Et d’ajouter: «Elle est également contrôlée par le département de la Santé (DELM/INH), qui délivre l'autorisation d’exploitation et l’agrément sanitaire, après inspection des installations et des équipements techniques et le contrôle qualitatif de nos eaux», note-t-on.

C’est le cas également de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) qui assure le suivi qualitatif au niveau des circuits de distribution. En complément, ajoute le communiqué, les Eaux minérales d’Oulmès se soumet volontairement à des audits auprès d’organismes internationaux indépendants, qui lui ont décerné quatre certifications: ISO 22 000 pour la sécurité des aliments, ISO 9001 pour la qualité, ISO 14 001 pour l’environnement et OHSAS 18 001 pour la santé et la sécurité de son personnel.

Dans un souci d’apaisement, peut-on lire dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, la direction des Eaux minérales d’Oulmès lance un appel aux «boycotteurs» les invitant à venir visiter la source Sidi Ali Cherif, située à Tarmilat.

Un plan des visites a été arrêté (les samedis 19 mai, 26 mai, 2 juin et 9 juin 2018). Mieux, un moyen de transport est mis gratuitement à la disposition des «boycotteurs» depuis Casablanca et Rabat, à condition que l’on ne dépasse pas la limite de 40 personnes par visite.

Par Khalid Mesfioui
Le 15/05/2018 à 11h38