Eau potable et stress hydrique au Maroc: Aziz Akhannouch réunit ses troupes

Vue du barrage Abdelmoumen, à quelque 60 kilomètres de la ville côtière marocaine d'Agadir, le 23 octobre 2020. 

Vue du barrage Abdelmoumen, à quelque 60 kilomètres de la ville côtière marocaine d'Agadir, le 23 octobre 2020.  . Fadel Senna / AFP

La rareté des ressources hydriques et la rationalisation de la consommation ont été au cœur des discussions des membres du gouvernement ce jeudi 30 juin 2022. Une commission est mise en place pour assurer le suivi du programme d’approvisionnement continu en eau potable dans toutes les régions du Royaume.

Le 30/06/2022 à 20h19

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, jeudi 30 juin 2022, une réunion en visioconférence consacrée à l'examen de la situation hydrique du pays, pour faire notamment le point sur les différentes mesures qui seront prises, en vue de maintenir l'approvisionnement permanent en eau potable dans toutes les régions du Royaume.

Cette réunion a été également l’occasion d’échanger au sujet de l'élaboration d'un plan de communication visant à la sensibilisation quant à la rareté des ressources hydriques et au moyen de rationaliser leur consommation, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.

Dans ce cadre, une commission composée de l’ensemble des départements concernés, sous la supervision du ministère de l’Equipement et de l’Eau, veillera à assurer le suivi de la mise en œuvre du programme gouvernemental en matière d’approvisionnement continu en eau potable dans toutes les régions du Royaume.

A cette occasion, le chef du gouvernement a souligné l'importance de la sensibilisation et du développement d’une prise de conscience collective quant à la gestion de la rareté des ressources hydriques et des moyens de rationaliser leur consommation, précise ce même communiqué.

Aziz Akhannouch a ainsi invité tous les départements concernés à accélérer la mise en œuvre des différents programmes relatifs à la gestion de l’eau et à encourager les investissements de nature à apporter des solutions durables en matière de production, de distribution et d’exploitation de l’eau, et de permettre au Maroc de dépasser la problématique de la rareté des ressources hydriques et d'assurer sa sécurité à ce niveau.

Cette réunion a connu la participation du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, la ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah, du ministre de l'Equipement et de l'Eau, Nizar Baraka, du ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, du ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas et du directeur général de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi.

Par Majda Benthami
Le 30/06/2022 à 20h19

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effectivement faut faire qqch, un exemple le golf des JARDINS DE L'ATLAS à Marrakech qui est quasiment mort à cause de la sécheresse, et bien le gestionnaire n'a rien trouvé de mieux que d'arroser toute la journée depuis une semaine, de l'herbe morte, c'est ça d'être responsable ???

Que du bla bla depuis des années !!!! On en parle quand la catastrophe est imminente !!! Alors que ferons nous si cette sécheresse se prolonge encore l'année prochaine ??!!

1 ) Le Maroc fait partie des pays menacés de stresse hydrique et ce constant on le connait depuis des dizaines d’année; 2) Chaque année le GIEC et l'ONU tirent la sonnette d'alarme sur le réchauffement climatique et ses conséquence; 3) Aziz Akhanouch était ministre de l'agriculture et pilotait aussi la gestion de l'eau ainsi que le plan Maroc vert Conclusion : Les politiques qui ont dirigé le Maroc depuis une vingtaine d'années doivent rendre des comptes car un dirigeant doit anticiper et prévoir au lieu d'attendre la pluie qui tombera du ciel. Des solutions existent comme le retraitement systématique des eaux usés, construction des usines de dessalement de l' eau de mer ( au moins 20), taxer plus les plus gros consommateurs pour les pousser à réduire leurs consommations en eau. Etc

Ça fait des années que tout le monde en parle, et personne ne bouge, pire on gaspille plus, on autorise des laveurs de voitures dans chaque coin de rue. On autorise la culture de légumes gourmands en eau, etc.. et maintenant que va-t-on faire ? Interdire les piscines ? Et c'est partout dans le pays.

Bonsoir les golfs nombreux au Maroc posent problème. on n en parle pas assez..merci

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