Bientôt un nouvel investissement émirati au Maroc. Il s’agit de l’entreprise AMEA Power, filiale du groupe Al Nowais Investments, spécialisée dans la production d’énergies renouvelables. C’est ce qu’a révélé son président, Hussain Al Nowais, au média spécialisé Asharq Business.
Selon l’homme d’affaires émirati, ce projet, qui nécessitera un investissement d’au moins 100 millions de dollars, sera développé en partenariat avec l’entreprise espagnole Cox, spécialisée dans les solutions énergétiques et hydriques. Cet investissement s’inscrit dans le cadre de la création d’usines de dessalement de l’eau de mer, qui seront conjointement développées par les deux entités en Afrique et au Moyen-Orient, des régions affectées par le stress hydrique.
Ce futur investissement s’ajoutera à celui annoncé le 4 décembre 2023 par les deux autres groupes émiratis, Metito Utilities et Tahliya, relatif à un projet de dessalement de l’eau de mer au Maroc. Ce projet, alimenté par des énergies renouvelables, prévoit d’utiliser les ressources hydriques produites pour l’irrigation.
Un projet de production d’1 GW d’hydrogène vert au sud du Maroc
Outre son usine de dessalement, AMEA Power envisage également d’investir dans un projet d’hydrogène vert au sud du Maroc, qui disposera d’une capacité de production d’un gigawatt (GW). Ces deux futurs investissements s’ajouteront aux quatre projets d’énergies renouvelables, d’une capacité installée totale de plus de 200 mégawatts (MW), que l’énergéticien émirati exploite actuellement dans le Royaume.
Afin de mieux superviser et accélérer le développement de ses projets, l’entreprise a ouvert, l’année dernière, un bureau à Rabat «dans le but d’engager des discussions avec des entreprises du secteur privé souhaitant s’approvisionner en énergie propre», a indiqué Hussain Al Nowais.
«Nous avons également identifié des sites pour réaliser des investissements supplémentaires dans les villes comme El Hajeb et Taroudant», a-t-il ajouté, soulignant les opportunités d’investissements disponibles au Maroc dans les énergies renouvelables, le dessalement et l’hydrogène vert, grâce notamment au soutien de l’État à l’investissement dans ces filières.