À Taourta, petite localité à 10 kilomètres au nord de Dakhla, relevant de la commune d’El Argoub, les agriculteurs et les éleveurs sont durement touchés par la situation de stress hydrique qui prévaut dans la région. Craignant que cette crise n’affecte définitivement leur activité, ils expriment leur inquiétude et appellent au déploiement urgent de solutions à leurs difficultés.
En effet, comme l’explique Ahmed Allaki, président de l’association des agriculteurs et éleveurs de Taourta, le secteur agricole de la région dépend quasi exclusivement de l’irrigation à travers les puits, et la baisse du niveau des eaux est principalement due au manque de pompes nécessaires pour drainer les eaux souterraines. Les agriculteurs se retrouvent par conséquent dans l’incapacité à accéder à cette ressource essentielle pour cultiver leurs terres et abreuver leur bétail.
Cette crise survient dans un contexte où les précipitations se sont faites rares au cours des dernières années, rendant la situation encore plus critique. La région de Taouarta est l’une des principales zones d’activité économique dans la région de Dakhla, grâce à son grand nombre d’élevages de moutons et de bovins, ainsi qu’à la production laitière et ses dérivés.
Les habitants craignent que la baisse du niveau de l’eau n’entraîne une détérioration de ces secteurs vitaux, ce qui aurait des répercussions catastrophiques sur l’économie locale.
Malgré les problèmes auxquels sont confrontés l’agriculture et l’élevage dans la région, des efforts sont en cours pour trouver des solutions à cette crise. L’association des agriculteurs et éleveurs de Taourta travaille, en collaboration avec l’autorité de tutelle, pour fournir aux exploitants des pompes en nombre suffisant, afin de remédier autant que peut se faire à la pénurie d’eau.
Il est également question que les autorités concernées prennent des mesures préventives, afin de préserver les ressources hydriques de la région et garantir leur pérennité à moyen et long terme.