Cultures printanières: les dernières précipitations redonnent l'espoir

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Revue de presseKiosque360. Les dernières pluies redonnent de l’espoir pour les cultures printanières. Cet article est une revue de presse de L’Economiste.

Le 29/03/2022 à 23h43

Le programme des cultures printanières a été lancé lundi 28 mars à Rabat à la suite d’une réunion présidée par Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, rapporte L’Economiste dans sa publication de ce mercredi. Le quotidien souligne que cette rencontre a été dédiée à la campagne agricole de ces cultures.

«Mars a été le mois le plus pluvieux par rapport à l’année dernière et par rapport à la moyenne durant les trente dernières années. L’impact est immédiat sur les cultures qui n’ont pas encore été totalement détruites comme les céréales», explique le ministre, ajoutant que l’impact sur le couvert végétal de manière globale, particulièrement les parcours, est significatif.

Concernant la liste des bienfaits des récentes précipitations enregistrées, le ministre a assuré que la pression sur le cheptel, les éleveurs et sur les productions laitières, les productions de viandes sera énormément allégée. De son côté, Nabil Chaouki, directeur de développement des filières de production au sein du même ministère a estimé qu’il y a une bonne répartition régionale des précipitations reçues durant le mois de mars 2022, avec un cumul pluviométrique moyen national de l’ordre de 60 mm, soit une hausse de 46% par rapport à la moyenne de 30 ans (41 mm) et de 52% par rapport à la campagne précédente à la même date (39 mm). Selon lui, l’accélération du rythme d’installation des cultures de printemps pourra en résulter.

Le ministère précise que de bonnes perspectives sont annoncées pour l’installation des cultures de printemps, à savoir les légumineuses et principalement le pois chiche, les oléagineux et notamment le tournesol, les cultures maraîchères et le maïs.

La superficie prévisionnelle des grandes cultures de printemps devrait totaliser 320.000 hectares, et ce si les conditions favorables se poursuivent, sachant que dans plusieurs régions, les agriculteurs travaillent pour se rattraper par rapport aux cultures d’automne touchées par le déficit pluviométrique. 

Par Ismail Benbaba
Le 29/03/2022 à 23h43