Covoiturage, motos, vélos et trottinettes: Casablanca réfléchit à de nouvelles solutions de mobilité urbaines

Casa Transports explore de nouveaux services de mobilité dans la métropole, notamment la location de vélos en self-service. (Photo d'illustration). lev dolgachov

La SDL Casa Transport s’apprête à définir une feuille de route pour le développement de nouveaux services de mobilité, entre covoiturage, autopartage, location de de motos, de vélos ou de trottinettes. L’étude d’opportunité vient d’être lancée et devrait être finalisée dans un délai de 7 mois.

Le 28/12/2023 à 12h03

La SDL Casa Transport vient de lancer une consultation pour étudier la faisabilité du déploiement de nouveaux services de mobilité urbaine au niveau de l’agglomération casablancaise. Ces nouvelles solutions de mobilité (covoiturage, autopartage, location de vélos, motos ou trottinettes) constituent des modes de déplacement complémentaires à l’offre de transports en commun. Elles permettent d’améliorer l’intermodalité et d’assurer une desserte plus fine du territoire, et peuvent dans certains cas remplacer l’offre de transport collectif conventionnel sur certaines zones, notamment dans les quartiers à faible densité.

«Ces nouveaux services de mobilité peuvent être mis en place soit par la puissance publique, via des modalités de contractualisation avec le privé (délégation de service public ou contrats de gestion), soit à travers la mise à disposition d’un cadre réglementaire ou d’un environnement favorisant une offre privée de mobilité plus ou moins régulée (obligations de service public comme le zonage ou la limitation de vitesse sur certaines zones)», lit-on dans les termes de référence accompagnant l’appel d’offres de Casa Transport.

L’étude commanditée par la SDL devrait identifier les différentes options liées aux conditions et à la qualité d’accès au service de mobilité, notamment la fréquence et la régularité d’une ligne de covoiturage, la tarification des service, la disponibilité d’un vélo à la station, le type de technologie pour les vélos électriques, ou encore l’offre de stationnement sécurisé.

Un intérêt particulier sera accordé à l’intégration intermodale du service de mobilité au réseau de transport collectif conventionnel, via l’usage des technologies numériques. Idem pour l’interopérabilité de la billettique et des données dans une perspective de coordination entre les différents services.

L’enjeu financier n’est pas en reste, car dans certains cas, garantir un service de qualité nécessite la mise en place d’un soutien fort sous forme de subventions à l’investissement (pistes cyclables, signalétique adaptée, zones de stationnement…) ou à l’exploitation.

Par Ayoub Khattabi
Le 28/12/2023 à 12h03