Covoiturage, autopartage, location de vélos... Comment Casablanca entend révolutionner la mobilité urbaine

Un embouteillage à Casablanca.

La ville de Casablanca explore l’opportunité d’intégrer de nouveaux services de mobilité durables pour compléter son système de transports en commun existant. La société de développement locale (SDL) Casa Transport a lancé un appel d’offres pour l’étude d’opportunité et de faisabilité du déploiement de nouveaux services de mobilité dans la ville. Détails.

Le 14/04/2023 à 11h55

Le marché de la mobilité urbaine a connu une évolution rapide ces dernières années avec l’arrivée de nouveaux services plus diversifiés. Les grandes métropoles sont particulièrement concernées par cette tendance, en raison de leur densité urbaine élevée, de la présence d’une population majoritairement jeune et active et d’un maillage fin d’espaces publics.

C’est dans ce contexte que la société de développement local (SDL) Casa Transport envisage d’étudier l’opportunité de développer de nouveaux services de mobilité en complémentarité avec les transports en commun existants. Un appel d’offres a été récemment lancé dans ce sens avec pour objectif principal d’élaborer une feuille de route pour le développement de nouveaux services de mobilité tels que le covoiturage, l’autopartage, la location de vélos ou de motos, les trottinettes, etc. L’objectif secondaire est d’appuyer le déploiement d’une stratégie de «mobilité servicielle» au niveau de l’agglomération casablancaise.

«Les trottinettes, les scooters et les vélos en libre-service offrent une nouvelle expérience de mobilité aux citadins et modifient profondément l’usage des espaces publics. Dans ce contexte, Casablanca, en tant que grande métropole du Maroc, se doit d’explorer cette opportunité de se doter de ces nouveaux services de mobilité en complémentarité avec les transports en commun», lit-on dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS), consulté par Le360.

Cette étude, dont le délai global de réalisation est de 7 mois, pour un coût estimé à 720.000 dirhams, pourrait servir de modèle pour d’autres villes marocaines cherchant également à améliorer leur système de transport et à répondre aux besoins croissants de leurs citoyens en matière de mobilité durable.

Par Younes Saoury
Le 14/04/2023 à 11h55