Comment la Coupe du monde va révolutionner le traitement des déchets au Maroc

Dans le quartier Dakhla à Agadir, les bennes croûlent sous des amas de déchets ménagers. Excédés par les problèmes d'hygiène et de nombreux désagréments consécutifs à cette situation, les habitants interpellent le Conseil communal de la ville. 

Le Ministère de la Transition Energétique et du Développement a décidé de mettre en œuvre plusieurs projets portant sur la gestion des déchets dans les six villes qui accueilleront la Coupe du monde 2030 afin de les hisser aux standards internationaux de propreté.. Mohand Oubarka / Le360 (capture image vidéo)

Revue de presseLeïla Benali et son équipe ont décidé de mettre en œuvre plusieurs projets dans les six villes qui accueilleront la Coupe du monde 2030 afin de les hisser aux standards internationaux de propreté. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le 14/04/2024 à 21h29

Le Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable s’est doté d’une vision de transition vers une économie circulaire à l’horizon 2030. Un de ses piliers sera la transformation du visage du pays en matière de propreté.

S’agissant du traitement des déchets ménagers, Leïla Benali et son équipe ont décidé de mettre en œuvre plusieurs projets dans les six villes qui accueilleront la Coupe du monde 2030 afin de les hisser aux standards internationaux de propreté, indique le quotidien L’Economiste dans son édition du lundi 15 avril.

«Ces projets vont nécessiter une enveloppe financière de plus de 7 milliards de dirhams. Ils devraient instituer la collecte sélective, le recyclage et l’éco-élimination ainsi que la valorisation des déchets dans les villes ciblées, en l’occurrence Rabat, Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et Agadir», lit-on.

Le Ministère envisage aussi de lancer un programme de valorisation des déchets ménagers et assimilés en RDF (Refuse derived fuel). Pour y arriver, un protocole d’accord sera notamment signé avec les cimentiers. L’objectif étant de parvenir à produire 660.000 à 680.000 tonnes de combustibles alternatifs au fuel au niveau des cimenteries.

Le Ministère consacrera 3 milliards de dirhams de subventions à l’horizon 2030 à ce programme, qui sera géré par un «acteur central» contrôlé par l’Etat et regroupant l’ensemble des parties prenantes au niveau étatique.

Selon le ministère, «cet acteur central aura trois principales missions: la mise en œuvre de la stratégie nationale relative à la gestion des déchets ménagers et assimilés et sa déclinaison en plans d’actions, l’appui technique et financier aux collectivités territoriales et la gestion de la régulation», écrit L’Economiste.

Par Nabil Ouzzane
Le 14/04/2024 à 21h29