La pandémie va lourdement peser sur les finances de la commune de Casablanca, rapporte L’Economiste dans sa publication de ce mercredi 21 octobre. Le journal, qui revient sur la seconde séance d’octobre du Conseil de la ville, tenue le 20 octobre, nous apprend qu’au menu des discussions figuraient, entre autres, la programmation budgétaire pour l’équipement de la Commune urbaine de Casablanca (CUC), le vote de la programmation de la 6e tranche du crédit accordé par la Banque mondiale…
On apprend aussi que, pour l’élaboration du budget 2021, deux scénarii sont envisagés, notamment le pire et le meilleur. «Mais, nous avons finalement opté pour le juste milieu avec des prévisions de baisse des recettes de l’ordre de 5,5% en 2021», précise le maire, Abdelaziz Omari. L’Economiste souligne que ces prévisions de baisse des revenus se basent notamment sur une circulaire du ministère de l’Intérieur, qui prévoit un recul de 20% des recettes fiscales (IR, IS et TVA).
Soulignons que les taxes sur les services communaux resteront plus ou moins fixes, mais celles liées à l’activité économique seront fortement impactées alors que les charges de la commune demeurent inchangées. L’Economiste indique d’ailleurs que la 6e tranche du crédit de la Banque mondiale (40 millions de dirhams) sera consacrée au financement du réseau de transport en site propre, notamment les futures lignes 3 et 4 et les lignes 5 et 6 en mode BHNS. «Avec ces derniers versements, la commune aura honoré l’ensemble de ses engagements pour le financement des projets du plan de développement du Grand-Casablanca», conclut Abdelaziz Omari.