Carburants: le gasoil sous les 10 dirhams pour la première fois depuis 2021

Un pompiste remplissant le réservoir d'une voiture dans une station-service. (Photo d'illustration)

Le marché marocain des carburants connaît une nouvelle baisse, marquée par le franchissement de seuils psychologiques pour les consommateurs. Ce matin, dans le centre-ville de Casablanca, le diesel est désormais proposé sous la barre des 10 dirhams, tandis que l’essence s’affiche à moins de 12 dirhams le litre.

Le 30/12/2025 à 14h39

Chez Afriquia, le diesel se vend à 9,95 dirhams le litre, contre 11,88 dirhams pour l’essence. Winxo suit de près, avec un diesel à 9,92 dirhams et une essence à 11,85 dirhams le litre. Les autres distributeurs n’ont pas encore répercuté cette baisse, maintenant leurs tarifs autour de 10,60 dirhams pour le diesel et 12,32 dirhams pour l’essence.

Il s’agit de la deuxième baisse enregistrée ce mois de décembre, après celle intervenue mi-décembre, avec une diminution de 35 centimes par litre, tant pour le diesel que pour l’essence.

C’est aussi la première fois depuis 2021 que le prix du diesel tombe sous la barre des 10 dirhams/litre, offrant un soulagement notable aux consommateurs et aux professionnels du transport.

La baisse s’explique principalement par l’évolution des cours sur les marchés internationaux. Ces dernières semaines, les prix du pétrole ont montré une stabilité relative, avec une légère tendance à la baisse. Le Brent oscille autour de 61–62 dollars le baril, tandis que le WTI se situe autour de 58–59 dollars.

Après quelques fluctuations en début de mois, les cours se sont repliés modérément, sous l’effet des anticipations de ralentissement de la demande mondiale et des craintes d’un excès d’offre. Le marché pétrolier reste donc peu volatil, marqué par une pression baissière contenue, dans l’attente de signaux plus clairs sur l’évolution de la demande et des équilibres géopolitiques.

Pour les automobilistes marocains, cette baisse constitue une véritable bouffée d’air frais, dans un contexte de vie chère et de pouvoir d’achat sous pression.

Par Wadie El Mouden
Le 30/12/2025 à 14h39