Pour l’année fiscale en cours, qui se termine le 30 juin 2025, «nous prévoyons de mobiliser de nouveaux financements à hauteur de 1,8 milliard de dollars pour soutenir le secteur agricole, la gestion des déchets solides municipaux, le renforcement du capital humain et la protection sociale, la résilience climatique et la gestion des catastrophes, ainsi que le secteur de la justice». Cette déclaration a été faite en exclusivité au quotidien L’Economiste, qui la rapporte dans son édition du mardi 19 novembre, par Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur Pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte.
Cela se fera à travers le cadre de partenariat pays (CPF), un instrument stratégique qui oriente les programmes nationaux soutenus par le GBM et permet l’évaluation de leur impact. Il fixe les priorités de collaboration et les instruments utilisés pour les financer. «Des préparatifs sont actuellement en cours avec le gouvernement marocain pour élaborer le prochain CPF (l’actuel CPF s’achevant fin 2025), en veillant à ce qu’il soit aligné aux priorités communes», lit-on.
Le processus du CPF comprend un dialogue approfondi avec le gouvernement, le secteur privé, la société civile et d’autres parties prenantes. L’implication des parties prenantes permet d’aligner le CPF aux besoins et priorités du pays, renforçant ainsi l’efficacité et l’impact de l’appui de la Banque mondiale.
Les projets financés «s’attaqueront à des défis majeurs tels que le développement des infrastructures, la réduction de la pauvreté et la résilience climatique, et auront un impact positif sur les communautés du monde entier», lit-on encore.
Lors des Assemblées annuelles du GBM et du FMI, qui se sont tenues le mois dernier à Washington DC, l’engagement à soutenir les trajectoires de développement des partenaires a été réaffirmé. Les Assemblées annuelles de 2024 ont marqué un tournant décisif vers l’objectif explicite de la création d’emplois, un enjeu également pertinent pour le Maroc.
Cette orientation stratégique souligne l’importance de l’emploi dans la lutte contre la pauvreté, l’autonomisation des femmes et la construction de communautés plus fortes. «D’autres composantes essentielles de la stratégie ont également été mises en exergue, telles que l’amélioration de la connaissance et de la compréhension de l’environnement local», explique L’Economiste.